Ugly Betty : 1.07 After hours
L’idée de cet épisode est simple mais diablement efficace, placer les personnages dans un monde dont ils n’ont pas l’habitude. Pour cela, on choisit deux des personnages les plus typés de la série, Betty et Wilhelmina, deux extrêmes. L’épisode c’est aussi quatre histoires entre un homme et une femme, chacune différente.
Daniel charge Betty d’écrire la critique d’un hôtel chic de New-York et Betty se retrouve dans un univers snob et de luxe. Nul doute, ça la change du Queens où elle habite et dès son entrée, on a droit à un festival Betty comme quand elle part à la renverse dans l’un des fauteuils de la réception, c’est tout simplement impayable. L’arrivée de Walter n’arrange rien et aucun des deux ne se sent à son aise dans ce monde qui n’est pas le leur. Néanmoins Betty se prend au jeu et j’ai été surpris quand elle commence à s’énerver à la réception du restaurant en exigeant une table en citant le cador absolu " Je suis de Mode ". La scène au resto est elle aussi haute en couleur car on atteint le sommet du snobisme et la futilité à l’image des menus transparents. On connaît tous ce genre de restaurant très chic, très cher et où on a rien dans son assiette et là c’est vraiment poussé au maximum et c’est très drôle. Walter a bien raison de se révolter et de vouloir de la vraie nourriture. Enfin, vraie nourriture mais il parle de cheese burger, pas sur qu’il y a de la vraie viande dans les burger mais bon ? sauf au Sticky fingers de Londres avec leurs hamburgers géants absolument délicieux dans une ambiance Rolling stones. Non, je ne fais pas de publicité gratuite.
L’ambiance est toute autre pour Wilhelmina. Elle doit divertir un texan afin de le persuader de signer un contrat publicitaire avec le magazine. Elle transforme ainsi son bureau pour le mettre au goût de son hôte et paye de sa personne en compagnie de Mark en allant dans un bar texan avec Ted. Willy se laisse peu à peu aller et elle sympathise avec Ted. Tous les deux parlant de leurs problèmes respectifs avec leurs adolescents. Wilhelmina étant consciente de ne pas être une si bonne mère.
La partie de séduction commence entre Daniel et Sofia. L’histoire est très classique comme la partie de billard dans un bar en forme de séduction. C’est néanmoins plaisant, les deux acteurs étant charmants en particulier Salma Hayek parfaite dans le rôle de Sofia. J’aime beaucoup ce personnage car elle est un peu le trait d’union entre le monde de Mode et celui de Betty, elle même étant une Mexicaine. Même si elle a réussi, elle n’oublie pas ses racines et prend Betty sous son aile. La fin est d’ailleurs particulièrement touchante dans les toilettes avec Sofia remontant le moral à Betty. J’adore cette scène, il faut se la repasser en boucle encore et encore tellement elle est formidable surtout à la petite tape sur les fesses et la danse de Betty à mourir de rire. Bref, Sofia est un personnage génial, seule ombre au tableau, elle a un petit ami. Dommage pour Daniel, la compétition risque d’être rude car il a déjà l’air accro à miss Reyes mais qui ne le serait pas.
Chez les Suarez, on fait la connaissance de Santos, le père de Justin. Un petit caïd du coin à qui Hilda demande de l’argent afin de payer les frais d’avocat de son père. Même si elle s’en défend, on sent malgré tout que Hilda tient toujours à Santos. Justin lui est plus réaliste vis à vis du comportement de son père et de ce qu’il peut attendre de lui. Là aussi très très classique, même cliché mais passe relativement bien surtout vu les tenues sexys de Hilda.
Bilan : Un très bon épisode où toutes les intrigues sont liées par un thème ou par un autre et où Betty illumine une fois de plus toutes ces scènes par sa vision si particulière de la vie.