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Critik en séries
19 juin 2008

24 : 6.24 De 5h00 à 6h00

twenty_fourFin de partie, tout le monde rentre chez soi. La saison est terminée et le bilan est assez cruel pour cette saison 6 de 24 heures chrono entre le soap opéra des Bauer, celui des O’ Brian, les terroristes musulmans, russes, les comploteurs chinois et j’en passe. Bref on aura tout eu cette année. Normal de voir Jack prêt à se jeter du haut de la falaise en dernière image de la saison, il y a de quoi vouloir en finir.

Finissons en vite avec Chloé. J’avais raison elle est enceinte et je plains le gosse entre papa Morris et maman Chloé. Le pauvre, quand il aura un petit problème, sa mère lui dira " fais tes devoirs "  ou " retourne à l’école ". ça vient seulement de me frapper mais Chloé est une vraie accro du travail, Morris vient gentiment s’inquiéter pour elle et le seul truc qu’elle lui dit c’est " si tu veux que je me sente bien, va brancher le satellite machin truc pour Jack ". Une vraie droguée du travail.

Doyle étant aveugle, Jack et Buchannon reprennent la mission en main, de façon illégale cela va de soi. Et là, on retrouve miraculeusement du vrai 24. De l’action pur avec un contre la montre et la pression qui se ressent avec des gargouillis dans le ventre, le vice président Devil… euh Daniels envoyant des chasseurs détruire la plate forme pétrolière. Il faut donc récupérer Josh au plus vite, le temps presse. Et comme le petit a 16 ans (dixit Lennox), c’est un rebelle, il ne veut pas suivre son grand père en Chine. Il l’assomme puis lui tire dessus. Cela sans pleurer, un vrai petit Jack junoir. Il a vraiment la classe Josh mais comparé aux autres ados de teen shows ayant soit disant 16 ans, il fait un peu freluquet. Ben oui, à son âge Ryan Atwood avait déjà des muscles à la Stalonne. Mais l’honneur est sauf, Phillip meurt dans l’explosion de la plate forme pendant que Jack se la joue James Bond accroché à l’échelle de l’hélico avant de lamentablement se casser la gueule dans l’océan. C’est burlesque cette séquence tellement ça semble sortir d’un film avec Steven Seagal.

A partir de ce moment là, on arrête le compteur pour ainsi dire. Tout est terminé. Le module est détruit, Cheng est remis entre les mains de la cellule et la menace russe est écartée. Vu son air pensif, on peut se demander ce que fera le vice président Daniels dans les semaines et mois à venir. La crise ayant montré qu’il n’avait pas l’étoffe d’un président. Parlant du vrai président, Wayne Palmer, on le passe sous silence et on ne sait pas vraiment ce qui se passe pour lui. Sans doute toujours dans le coma et on en saura pas plus. Karen et Bill sont libres, libres d’aller élever des chèvres dans le Kansas grâce à l’action de Tom Lennox qui est finalement un gentil malgré son flirt conspirationniste. Mais après tout c’est cela la politique, savoir retourner sa veste quand le vent tourne. Et j’ai bien aimé son personnage sans doute grâce à la présence de Peter McNicol qui est un acteur toujours aussi formidable.

La dernière partie consacrée à Jack, Audrey et le ministre Heller fout par contre en l’air un épisode qui aurait pu être bon. On a un Jack totalement dément, au bout du rouleau et toujours aussi borderline. Je me demande comment ses cris n’ont pas réveillés Audrey qui dormait dans la pièce d’à côté. Tout cela pour lui faire comprendre qu’Heller avait raison d’agir comme il l’a fait. Tous les deux ayant toujours voulu protéger Audrey mais chacun à leur façon. Audrey et Jack entrent donc dans l’histoire des couples maudits de la télévision et ils ne pourront sans doute jamais être heureux ensemble. Toute romance étant vouée à l’échec dans cette série. Sauf évidemment pour Chloé et Morris les véritables héros de la série.

C’est donc l’heure du bilan. Quand j’ai commencé la saison 6, j’avais eu des échos très défavorable à son sujet et sans pour autant avoir adoré cette saison, je trouve les critiques un peu dures. Car mis à part l’aspect soap et vendetta familiale et tout cela, le complot terroriste a bien tenu la route malgré quelques longueurs. C’est surtout après la fin du démantèlement de la cellule terroriste que la saison a vraiment foiré soit… ah oui quand même 7 épisodes sur 24 soit près d’un tiers sans compter que tout n’était pas parfait dans les épisodes précédents ces 7 derniers. Je retiendrai par exemple le retour sans intérêt du couple Logan alors qu’ils étaient l’atout majeur de la saison 5. Des erreurs ont été commises c’est certain mais 24 reste pour moi une bonne série d’action, c’est un peu comme le James Bond du cinéma. On ne demande pas quelque chose de réaliste mais de divertissant avec de l’action, des complots, que ça explose dans tous les coins. Et 24 reste ce type de série pour moi malgré quelques gros ratés. Donc je suis certes déçu par cette saison 6, il suffit de relire mes articles pour s’en rendre compte, mais cela ne me fera pas fuir la série qui reste l’un de mes rendez vous incontournables de l’année.

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