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Critik en séries
22 avril 2007

FBI portés disparus : 5.12 En vrille

poppy_montgomeryMiracle, Anne est bel et bien partie. Et avec un peu de chance, on ne la reverra plus, même si on n’est jamais à l’abri d’un retour lors du dernier épisode de la saison. Mais apparemment on se dirige vers autre chose à partir de maintenant. Cet épisode est vraiment charnière pour les shippers qui regardent la série uniquement pour les couples car celui ci leur est dédié.

Il y a tout d’abord Danny qui est tout sourire pour Elena et regarde avec insistance son cul qui se balance quand elle s’en va. Martin a tout vu et met en garde son copain. Non mais quel hypocrite celui là. Comme s’il n’avait jamais dragué au boulot. Martin devient de plus en plus chiant avec sa morale à deux balles. Je le préférai encore en drogué un épisode sur trois. A mon avis, c’est surtout parce qu’il a envie de garder pour lui tout seul son petit Danny. Voilà la vraie raison. Comme pressenti, il y a déjà quelques semaines, on réactive de plus belle la machine Jack et Sam. Même si elle dit qu’elle n’en a plus rien à foutre de la vie privée de Jack, on sait que ce n’est pas vrai. Et souvent quand deux personnages se disputent c’est parce qu’ils sont secrètement amoureux l’un de l’autre. Et là ça crève les yeux. Franchement je ne suis pas contre, ça pourrait apporter une nouvelle dynamique et approfondir les deux personnages. On peut également remarquer une plus grande cohésion au sein du groupe, tous semblent très liés. J’ai notamment apprécié les petites boutades entre Elena et Vivian.

Entre deux scènes de drague donc, nos agents du FBI enquêtent sur la disparition d’un aiguilleurs du ciel. C’est l’occasion pour la série de montrer comme le dit le titre comment une vie peut partir en vrille à la suite de la perte d’un être cher. L’histoire, c’est un peu un anti Everwood dans le sens où là ça ne se termine pas bien. Un homme se retrouve seul après la mort de sa femme dans un accident de voiture et forcément la relation entre père et fils n’étant déjà pas au top, elle empire d’autant plus depuis qu’ils se retrouvent seuls. L’épisode offre une intrigue particulièrement dense avec de nombreux retournements de situations qui sont autant d’erreurs commises par le père et le fils. Une intrigue également un peu puzzle mais peu à peu on remet les pièces dans l’ordre pour avoir une intrigue logique et complète à la fin.

Rappel des faits, dans l’ordre chronologique afin de mieux comprendre. Depuis la mort de sa femme, la vie de Neil Rawlings part complètement à la dérive et il enchaîne erreur sur erreur. Il a une liaison avec sa belle sœur, il a du mal à gérer son budget, sa relation avec son fils est inexistante. Mais ce n’est pas fini, il a aussi des problèmes avec un gars du moyen orient qu’il a dénoncé aux autorités car il pensait que c’était un terroriste. Il a participé à un trafic de drogue en supervisant les plans de vol des trafiquants et quand il a voulu se retirer, il a fait écraser le petit avion, avant d’avoir des remords et conduire l’un des deux gars survivants à l’hôpital. Le fiston n’est pas mal non plus dans son genre car il a fait quelques mauvais paris et doit beaucoup d’argent à son bookmaker. Il en parle à son père qui prend les choses en main de va chercher la drogue avec le gars dans l’avion afin de payer les dettes de son fils. C’est d’ailleurs dans la forêt où l’avion s’est crashé que Martin et Jack retrouveront Neil sérieusement amoché mais en vie après d’être battu avec le malfrat.

Tous les différents éléments finalement peuvent s’analyser séparément. On peut bien entendu imaginer la douleur d’avoir perdu un être cher et forcément belle sœur et beau frère se sont consolés comme ils le pouvaient, même si c’était assez destructeur comme relation mais pas forcément malsain comme semble le sous-entendre les remarques de Jack devenu monsieur la vertu.

La première partie où l’on s’orientait plus sur une histoire de terroristes était très intéressante car elle montre l’Amérique parano toujours traumatisée par le 11 septembre et pour qui arabe signifie forcément terroriste. On joue sur les clichés et les idées reçues avec brio alors qu’il n’est question ici que d’une fausse piste, comme la série en a le secret.

Le reste comme je l’ai dit avant, c’est une série de mauvais choix. Neil essaye de se faire de l’argent facilement puis décide de laisser tomber en prenant tout de même la décision terrible de faire s’écraser un avion. D’ailleurs cela l’a tellement perturbé qu’il manque d’en faire rentrer deux en collision. Il n’est certainement pas tout blanc mais le personnage reste malgré tout très sympathique et humain. Au fond, il fait plus pitié qu’autre chose mais il devra malgré tout payer pour ses erreurs. Il faudra vraiment attendre que les choses tournent vraiment mal pour voir Neil et Owen se rapprocher et leur dernière scène est très touchante d’autant qu’elle se fait sans le moindre dialogue vu qu’on les observe de l’extérieur.

Par contre j’ai trouvé un peu facile de la part de Jack de jouer sur sa ressemblance avec le gamin, lui même ayant aussi perdu sa mère à l’adolescence. Owen a bien eu raison de le remballer car s’ils ont connu la même triste expérience, je pense que chacun vit cela à sa façon. Et le dernier dialogue entre les deux personnages est mal venu. Owen : " Ma mère me manque " Jack " Moi aussi ". La réaction d’Owen avait quelque chose de très touchante car on le sent vraiment vulnérable. Sans la disparition de celle ci, ils n’en seraient sans doute pas là et c’est cela le plus triste. Alors que pour Jack, je pense qu’avec le temps il a malgré tout pu s’y faire et gérer cette perte à plus de 40 ballets. Alors que forcément pour un jeune de 17 ans c’est beaucoup plus dur à accepter.

Note : Dans le rôle du fils, Owen, on retrouve James Immekus, le patient tout brûlé de l’épisode 2.12 de House dont l’article a été récemment publié sur le blog. Forcément, je ne l’avais pas reconnu.

Bilan : Un bon épisode dans la moyenne de ce que peut nous offrir la saison 5 pour l’instant (la saison 4 étant heureusement très loin). Il est aussi très important en ce qui concerne la vie privée de nos enquêteurs où l’on s’avance petit à petit vers une double romance. Et une intrigue disparition qui sent le gâchis où des vies partent en miettes à la suite d’un drame. Bref, à nouveau une réussite où l’on passe 42 agréables minutes. Surtout que j’étais malade comme un chien hier soir.

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Commentaires
S
... c'est vite dit. On ne peut pas dire que la vie est super géniale pour les Brown après la mort de madame. Sauf pour Delia.<br /> <br /> Quand à la réflexion sur la mise en place des couples, le Danny/Elena est là depuis sa première apparition, piste réactivée avec Elena la strip teaseuse. Encore mieux que la drogue un épisode sur 2, la drague un épisode sur 10.
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