The O.C : 4.09 The my two dads

Premier épisode depuis l’annonce de l’annulation de la série à la fin de cette saison 4. Il reste donc 7 épisodes. Ce n’est pas un mauvais épisode mais on est en dessous du pétillant début de saison. On a avant tout deux grosses intrigues plus une troisième sans le moindre petit intérêt. Et oui Marissa fait encore son boulet de service. Zut, j’ai dit Marissa ? Je voulais dire Kaitlin, telle sœur, telle sœur on dirait. Une intrigue à l’image de son speech en classe " waf waf, waf, waf waf waf ". Non mais franchement c’est quoi ça ? Et ce n’est pas le nouveau venu qui va relever le niveau. Je suis de ceux qui défendent souvent Kaitlin mais là désolé, je ne peux pas. Première vraie intrigue, celle de Frank Atwood, j’ai trouvé celle ci très bien menée. Elle permet aux Cohen d’avoir une vraie intrigue sans que ça tourne autour de la mise en danger de leur couple. L’attitude de Sandy est légitime et il est très protecteur vis à vis de Ryan. Kirsten, forcément plus maternelle et compréhensive tente de jouer les médiatrices que ce soit vis à vis de Sandy ou vis à vis de Ryan. C’est bien d’avoir un conflit entre Sandy et Kirsten, ça les montre plus vivants et moins parfaits que le couple glamour auquel on a droit depuis le début de cette nouvelle saison. Kevin Sorbo est plutôt bon, on ne sait pas vraiment où il veut en venir. Est il là uniquement pour Ryan ou veut il plus ? C’est assez nébuleux pour le moment. Le coup du cancer, j’ai trouvé ça un peu too much, c’est pour cela que j’ai bien aimé que ce soit une manœuvre de Frank pour revoir son fils, il est donc assez manipulateur. Le couple Ryan/ Taylor est en retrait mais ça m’a assez plu car on ne fait pas tout à plat de leur relation. Ils sont ensemble et c’est tout là où Ryan et Marissa était un aimant à malheur. Et puis c’est dingue l’alchimie entre Ben McKenzie et Autumn Reeser, Ben lui lance des regards vraiment amoureux et quel sourire. On n’avait jamais eu ça entre Ben et Mischa. Comme quoi cette fille avait un vrai problème. Le duo Sandy/ Frank fonctionne à merveille, une belle intensité dans la scène du coup de poing mais non dénué d’humour. J’ai bien aimé la scène où Ryan dit que Sandy est son père mais ça manquait un peu d’émotion. Dommage car il est beaucoup question dans l’épisode de ce rapport père/ fils entre Sandy/ Ryan / Frank et finalement on zappe presque la scène la plus importante. Une intrigue rondement menée si ce n’est pour Julie. Où est donc passé bitchy Julie ? Car là elle est limite la bonne fée de Frank et pleure quand il lui parle de sa fausse maladie. Ce n’est pas la Julie Cooper que l’on connaît et que j’aime. Et le baiser à la fin était vraiment de trop tellement il se voyait venir depuis la scène du Yacht club. A quelques épisodes de la fin, j’espère qu’on ne fera pas finir Julie avec le père de Ryan, ça serait un trop grand écart entre la situation de départ et de fin du personnage. Par contre j’ai adoré Julie dans sa scène avec Summer. Mais pourquoi n’a ton pas eu plus de scènes comme celle là durant les trois saisons précédentes ? Transition parfaite pour parler de Summer et Seth. Une intrigue légère que j’ai apprécié. C’était amusant de les voir se pousser l’un l’autre afin qu’ils rompent cette idée de mariage qu’ils ne veulent ni l’un ni l’autre. Les interactions avec Pancakes sont amusantes, surtout la scène dans le resto avec Ryan qui met Seth à la porte. Ben Mckenzie et Adam Brody retrouvent le charme de leurs premières interactions avec une telle scène. Je me demande tout de même où cela va nous conduire. Vont ils être honnêtes et reporter ce mariage ou vont ils réaliser que le mariage n’est pas une si mauvaise idée ? Je pensais que cette idée m’énerverait mais en fait pas du tout, ça passe même plutôt bien chez moi. Comme quoi il y avait moyen de rendre les mensonges sur l’université moins lourd l’année dernière.

Bilan : Pas mauvais mais pas non plus exceptionnel. Je retiens en fait surtout les défauts qui est l’effondrement de la bitch attitude de Julie et Taylor qui est moins fofolle alors qu’il y a toujours un dialogue pour nous rappeler à quel point elle est bizarre.