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Critik en séries
26 novembre 2006

FBI portés disparus : 4.13 Enragée

marianne_jean_baptisteEnfin une bonne histoire avec des retournements de situations (prévisibles mais ils sont là), des personnages attachants et une analyse sociale et psychologique des personnages. Comme quoi tout n’est pas perdu pour FBI portés disparus. Qui sait, la deuxième moitié de la saison sera peut être bien meilleure.

Claire, une enseignante d’une école disparaît. On nous ballade un petit peu en début d’épisode sur des fausses pistes. Ce serait elle faite enlevée par le gars qui l’a emmerdé au club de boxe ? Son petit ami a t’il quelque chose à voir dans cette disparition ? Non rien de tout cela. Bizarre, l’un de ses élèves a disparu le même jour qu’elle. Serait elle une prédatrice sexuelle et serait ce pour cela qu’elle a changé de nom ? L’histoire finit par se poser pour expliquer le vrai drame de cet élève battu… par sa mère. Comme on nous l’explique très bien en cas de maltraitance d’enfant, on soupçonne forcément le père avant tout alors que dans ce cas précis c’est sa mère qui frappe son enfant. On tente bien d’expliquer cela en fonction de l’enfance de la mère et/ ou de ce complexe de Dieu qu’on certain chirurgien mais cela reste assez flou. On s’attache plus à Claire et à son propre drame familial. Son père a tué sa mère dans un moment de colère et même si aujourd’hui il a purgé sa peine, celle ci n’arrive pas à lui pardonner ce qu’il s’est passé. C’est là toute la grande question entre d’un côté la peine de prison et le pardon de l’âme. Ce n’est pas parce que l’on a purgé sa peine que l’on peut tout effacer et reprendre à zéro. Certaines choses ne sont pas pardonnables, quelque soit la sanction. De la même façon, on ne peut pas excuser les actes de la mère de Ray à cause de son enfance ou de ses pressions au travail. Il faut savoir prendre la responsabilité de ses actes et ne pas se cacher derrière des excuses. C’est avant tout cela le message de l’épisode et ça faisait longtemps que l’on n’avait pas eu ce type de message et de profondeur. Ce qui est intéressant, c’est que ce message n’est pas clairement donné à la manière d’une morale dans l’épisode mais que si on analyse un peu celui ci on arrive à cette conclusion par nous même. Concernant les personnages, une fois n’est pas coutume, on met Vivian en avant et Marianne Jean Baptiste nous offre une superbe performance lors de sa scène d’interrogatoire avec Pamela Seaver la mère de Ray. Une scène particulièrement intense avec des gros plans sur les visages bien utilisés. Comme quoi quand elle est bien utilisée Vivian est un très bon personnage, si seulement on lui en donnait le temps. Par contre c’est dingue comme le personnage de Jack se dégonfle cette saison. Vivian lui souffle même la place lors de l’interrogatoire qu’il n’a semble t’il pas envie de pratiquer lui même. Anthony Lapaglia a de plus en plus l’air de s’emmerder et nous sert à chaque fois le même jeu d’acteur froid et fatigué. Martin, lui est en retrait et on fait comme si son addiction aux médicaments n’existait pas. Sam et Elena ne font que passer, tout comme Danny qui n’est là que pour donner une info comme sur le changement d’identité de Claire pour échapper à son père. Par contre les flash backs sont toujours bien mieux utilisés que dans Lost et nous permettent d’assembler les différentes pièces du puzzle. La fin est particulièrement bien réalisée car on nous donne du suspense jusqu’au bout. Quand on entre dans la maison, on nous fait attendre afin de savoir qui est mort. Claire ou son père ? Puis on nous fait patienter afin de semer le doute dans notre esprit. Est ce Claire qui l’a tué dans un moment de colère ou s’est il suicidé ? Ce sera la deuxième option de choisie. Elle rejoint bien le thème de l’épisode sur la culpabilité. Le père s’en voulant toujours pour le geste qu’il a eu envers sa femme, de nombreuses années auparavant. La relation entre Claire et son père est bien retranscrite et on sent leur énorme difficulté à communiquer l’un envers l’autre, le passé est trop lourd entre eux. Si Claire tente de s’en sortir en aidant ses élèves, lui plus rien ne le retient, ce qui explique son suicide. Trois vies gâchées pour une erreur qui aurait pu être évitée. Par contre je n’ai pas vraiment compris pourquoi Claire voulait que Ray rencontre son propre père car ça n’aurait pas vraiment apporté grand chose. Surtout après 15 ans d’absence, un peu bizarre. Sympa aussi la scène où Jack et Vivian vont voir Charlie Harvey (le père). Avec toutes ses petites remarques sur la vision du FBI. Au rayon du hasard du casting, je peux dire que Melora Hardin (Pamela Seaver) est aussi l’interprète de Turdy, la femme d’Adrian Monk quand on la voit dans ses souvenirs.

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