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Critik en séries
12 septembre 2006

House : Les episodes 1.11 et 1.12

house1.11 A bout de nerfs :

L’habituel essais et erreurs et diagnostic différentiel avec cette fois un garçon accidenté de la route dont l’hémorragie n’est pas l’une des causes de l’accident, un cas étrange qui pique la curiosité de Cameron qui en parle à son mentor le docteur House. Mais ce n’est pas ce patient le centre des préoccupations. Celui pour qui j’ai toute l’attention, c’est le docteur House lui même. Cuddy le met au défi d’arrêter ses antidouleurs et en échange de moins de consultation. House forcément se retrouve dans un état proche d’une loque, tel un junkie qui a besoin de sa dose ce qui ne passe évidemment pas inaperçu. Une fois n’est pas coutume, Cameron n’est pas d’accord avec House, Foreman est plus ou moins du côté de son patron et miracle Chase se mouille également un peu en émettant une vague opinion. Hugh Laurie fait un travail remarquable avec un House de plus en plus à bout et qui doit reconnaître en fin d’épisode qu’il est effectivement un drogué accro au Vicodin. Mais comme il le dit à Wilson, cela lui convient parfaitement et il n’est pas prêt à changer ses habitudes. On avait déjà un peu abordé le thème de la dépendance de ce brave docteur mais ici on traite le problème de face. Tout de même non conventionnel comme héros pour une série médicale et c’est tout ce qui fait la spécificité de la série et de son personnage principal. House applique toujours des méthodes peu conventionnelles comme appliquer un traitement plutôt qu’un autre afin de voir si celui ci guérit le patient ou le tue afin d’éliminer une pathologie possible. House va même jusqu’à cracher sur un médecin afin de briser le fameux champs stérile dans une salle d’opération afin d’éviter à son patient une greffe inutile de foie. On a également droit comme souvent à une inspection de la maison du patient afin de découvrir de quoi il souffre, ici une intoxication due à des mîtes et c’est finalement un détail anodin qui met la puce à l’oreille de House si je peux dire. Le chat du jeune garçon étant mort il y a quelques semaines et l’autopsie révèle la fameuse intoxication dont souffre aussi son ancien propriétaire. Une fois de plus c’est un happy end final et une victoire pour House même si ce dernier doit faire face à des problèmes personnels.

1.12 Rencontre sportive :

Plusieurs guest stars pour cet épisode de House. Scott Foley le Cliff de la saison 1 de Dawson, Meredith Monroe, Andie Mcphee des saison 2, 3 et 4 de Dawson et Bryan Singer qui lui n’a jamais réalisé d’épisode de Dawson mais qui se paye une petite apparition juste parce qu’il est le producteur chanceux de la série. On ne refuse rien au patron, c’est bien connu. Pourquoi tant de vedettes ? En regardant sur l’imdb.com, j’ai découvert que c’était un épisode de sweeps diffusé aux USA le 22 février 2005,normal qu’on mette le paquet dans ce cas. Pour l’occasion, l’ex monsieur Jennifer Garner est Hank Wiggen un joueur de base-ball ex-junkie sur le retour. Comme toujours House fait un premier diagnostic qui ne s’avère pas être le bon et la santé de patient empire. Pourtant House avait la solution sous les yeux, c’est même la première solution qu’il avait proposé. Wiggen est un ex-junkie donc forcément le diagnostic est la drogue. L’idolâtrie de House pour le baseball lui fait même falsifier le dossier du patient pour que ça n’apparaisse pas lors de l’inspection de la ligue. Officiellement, il a été traité pour la maladie d’Addison, je n’ai pas trop compris quels étaient les symptômes sauf des problèmes respiratoires. Mais il y a quelque chose que House aime encore plus que le baseball : les monster trucks. Vous savez, ses espèces de camions géants qui font des cascades dont raffolent les américains et Plugtv qui en diffuse. C’est tellement improbable que ça en est drôle. House passe d’ailleurs une partie de l’épisode a chercher des billets pas trop cher pour lui et son ami Wilson même si finalement c’est Cameron qui l’accompagnera lors de l’évènement. Shipper quand tu nous tient. Autre moment très marrant, la consultation express de House où il traite 4, 5 patients en espace à 30 secondes agrémenté à chaque fois d’une petite remarque amusante de la part du docteur à la béquille. Juste pour route, une réplique de House à ses collègues et devant son patient " appelez moi quand il ira mieux ou quand il sera mort ". On apprend aussi que s’il n’a pas été marié, House a eu une longue relation avec quelqu’un. Foreman aussi voit une fille, pour faire politiquement correct elle est bien sûr noire comme lui. C’est comme dans les soaps du midi où tout le monde couche avec tout le monde mais les deux seuls blacks du casting doivent obligatoirement sortir ensemble. En passant, la série pose une question intéressante vu que la femme de Wiggen (Meredith Monroe, très jolie en brune) veut lui donner un rein mais comme elle est enceinte, House le lui déconseille. Doit elle choisir entre la vie de son mari ou celle de leur futur enfant ? Bien sûr on ne lui laisse pas le temps de trop se poser la question mais bon au moins le sujet a été abordé. Concernant Wilson, on soupçonne aussi qu’il trompe sa femme vu qu’il revoit une ancienne collègue et amie mais House ne veut pas s’en mêler. Manger de la barbe à papa avec Cameron est beaucoup plus drôle.

Bilan de la soirée : On est à mi parcours de la saison 1 et je dois dire que la série me plait bien. House n’est pas une série extraordinaire ou révolutionnaire mais elle est plaisante et le personnage de House est le plus gros atout de la série grâce à ses réactions et commentaires à la fois cyniques et drôles. L’horaire est sans doute pour beaucoup car diffusée à 22H ou à minuit comme ce sera le cas sur tf1 je n’aurai sans doute pas suivi la série ou je l’aurai laissé tomber. Les personnages évoluent petit à petit et même un peu trop lentement ainsi que la structure des épisodes assez statique. On ne se sent pas aussi proche des médecins de Princeton que de ceux du Grace Hospital de Seattle ou du Cook County de Chicago mais ils ont tout de même quelque chose qui fait que c’est agréable de les revoir chaque semaine. Finalement avec Urgences, Grey et House, on a trois séries médicales radicalement différentes dans leur traitement et c’est cela qui en fait tout l’intérêt. Donc à mi parcours, J’aime sans être accro, la série à donc encore une bonne marge de progression ce qui permettra sans doute l’une ou l’autre surprise. Le potentiel est clairement présent.

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