FBI portés disparus : Danny, Jack et Vivian

Fin de saison pour FBI portés disparus. Et oui déjà, ça aura passé très vite au rythme de 2 épisodes par semaines et ce dernier samedi où l'on a carrément 3 épisodes. Heureusement que les épisodes étaient bons et que c'était la fin car déjà un pour moi c'est limite. Ce n'est pas que je n'aime pas la série, au contraire mais un ça suffit largement. Comme on a clôturé le chapitre Martin/Sam la semaine dernière les 3 derniers épisodes de la saison vont se concentrer sur les 3 autres enquêteurs et les scénaristes ressortent Danny du placard, lui qui ne sert qu'à passer les plats depuis le début de la saison, n'ayant pas plus de 3 répliques d'affilée.

3.21 : Voie de garage

Comme on dirait dans Lost, voici un centric Danny Taylor où plutôt Danny Alvarez, ne soyons pas dupes. Raphi, le frère de Danny, sorti de prison disparaît et son jeune frère en fait une affaire personnelle. Son frère retrouve le chemin des trafics de drogue après s'être fait souffler l'acquisition d'un garage qui aurait pu relancer sa vie, il n'en fallait pas plus que pour Danny soit lui aussi à deux doigts de replonger vers ses vieux démons. On en apprend ainsi un peu plus sur l'enfance de Danny avec un père violent, son problème avec l'alcool ainsi que son envie de passer l'examen du barreau de New-York pour devenir avocat. Si l'intrigue de Raphi n'est pas très intéressante, celle parallèle sur Danny était elle très belle. J'y ai été particulièrement attentif car j'aime bien le personnage de Danny et celui ci trop souvent peu mis en valeur. Les flash backs sur son passé son intéressant mais plus encore sa conversation avec Vivian où on sent qu'il est toujours sur la corde raide, qu'il suffirait de peu pour qu'il revienne vers la bouteille et plus encore vu que l'on sait qu'il a aussi été un jeune délinquant dans son adolescence. La fin est par contre surprenante, je pensais que l'on ne retrouverait pas Raphi en vie, mais heureusement pour Danny c'est le cas. La fin est tout de même un peu grossière mais noire et assez triste, du coup ça passe.

3.22 : John Michaels

j'avais entendu parler de cet épisode dans une interview d'Anthony Lapaglia en début de saison et j'attendais vraiment celui ci. L'épisode est en tout point magistral et Lapaglia nous prouve une fois de plus son grand talent d'acteur. Un jeu de miroir impressionnant vu que la vie du disparu John Michaels n'est en fait que la vie de Jack ou la vie qu'il pourrait avoir dans le futur. J'adore ce type d'intrigue qui n'est pas sans rappeler des films comme Mulholland drive ou Vanilla sky avec une construction assez particulière et où l'on se pose plein de question. Néanmoins une fois qu'on a compris le truc et que l'on arrête de se poser des questions l'épisode est assez jubilatoire avec les parallèles comme la scène où John Michaels rencontre "sa Samantha" et le passage où Jack devient carrément paranoïaque en reliant son père au suicide de sa mère, cette scène est particulièrement troublante. La fin sur le toit est aussi très joli avec Jack, John Michaels et le jeune du pigeonnier qui est en fait Jack adolescent en quelque sorte. L'un des meilleurs épisodes de la série sans aucun doute pour moi même si on sort à nouveau du canevas classique de la série.

3.23 : Fin de partie

Un season finale pas vraiment original du moins dans l'enquête que je n'ai pas trouvé très intéressante ni très subtile, notamment grâce à la fameuse théorie des guest star avec ici la nouvelle de CSI New-York Anna Belknap. Par contre tout ce qui se passe autour avec Vivian et surtout le cliffhanger final est à couper le souffle. Je ne m'attendais pas du tout à ce que Martin et Danny soient pris dans une fusillade et je pensais que Vivian n'allait pas survivre à son opération, du coup me voilà assez surpris et j'enrage qu'il faudra attendre des mois et des mois avant de voir la suite des aventures du FBI et de ses disparus.

Bilan de la saison 3 : Une saison 3 bien supérieure à la deuxième qui était fort inégale. Le fait que l'on s'attache d'avantage à la vie des enquêteurs est un gros avantage pour la série, sa trame générale mais aussi par rapport aux impersonnels CSI et ses acteurs transparents et interchangeables en fonction des spin-off. La série n'hésite toujours pas à s'impliquer sur certains thèmes propres à notre époque. Je retiendrai particulièrement l'épisode "Paris Hilton", celui sur la chirurgie esthétique et ce fameux avant dernier épisode centré sur Jack.