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Critik en séries

21 juin 2008

1000 posts et puis plus rien

closedBonjour tout le monde,

Avec cet article, je signe mon 1000e posts sur Canalblog. Enfin presque, je l’avoue j’ai pris un peu d’avance sur le planning. Et je vous annonce qu’il n’y en aura pas un article de plus. Après avoir longtemps réfléchi, j’ai pris la décision de fermer le blog de Critik en séries mais cela afin de mieux rebondir. Ainsi, j’ai décidé d’ouvrir mon propre blog sous mon propre nom de domaine. Désormais, il faudra compter sur Critikseries.com . Le principe reste toujours le même, des critiques de séries épisode après épisodes, des articles plus généralistes, enfin vous connaissez la chanson, il n’est pas question pour moi de changer.

Malheureusement comme Canalblog fonctionne en circuit fermé, je n’ai pas su exporter directement tous mes articles. J’ai donc depuis quelques jours transférés à la main les articles de la dernière saison des séries les plus importantes ainsi que celles des séries encore en cours. Des nouveautés arriveront d’ailleurs très bientôt pour compléter l’offre estivale de Critik en séries. Concrètement, le blog de Canalblog restera en ligne sous forme d’archives, vous pourrez toujours relire les anciennes critiques par contre les commentaires seront fermés. Il n’est d’ailleurs pas dit qu’au fur et à mesure, je ne reprenne pas une autre partie des articles déjà paru pour compléter les archives du nouveau blog.

Bon voilà, J’espères que vous me suivrez dans cette nouvelle aventure, n’oubliez pas de faire le changement dans vos favoris. Dîtes au revoir à

http://critikseries.canalblog.com et dîtes bonjour à http://www.critikseries.com

critikfinal2

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20 juin 2008

Entourage : 3.20 Adios amigos

adiosamigosLà, on y est, vingtième et dernier épisode pour la saison 3 d’Entourage. Une saison parsemée de haut et de bas mais qui se termine avec un excellent épisode placé sous le signe du changement sans nostalgie. Contrairement à ce qu’on pouvait croire, Vince n’a pas couché pour 60 millions de dollars et il devra se contenter de la moitié pour produire " Medellin ". En voilà un qui garde sa dignité, il n’est pas prêt à tout pour s’imposer dans le show business. Je le regrette presque car cette proposition indécente était pour le moins excellente. Le film trouve malgré tout un producteur avec un budget moindre. Dans ce cas, qui d’autre pouvait réaliser ce le film que le magicien derrière " Queen’s boulevard ", Billy Walsh recyclé depuis dans le cinéma porno façon années 70. Le tout avec de véritables acteurs et actrices porno comme Roxy Jezel et Marcus LOndon. Vince improvise même une petite séance de lecture de script avec l’une des actrices. Comme si elle avait besoin de rendre son jeu d’actrice plus crédible. C’est cela la magie d’Entourage, passer de James Cameron à des vedettes pornos. Billy reste fidèle à lui même, c’est à dire un gros emmerdeur risquant de faire capoter le film une dernière fois. Mais là c’est seulement pour le fun car on sait qu’on y est, Medellin va se faire… en espagnol.

On sent les choses changer dans cet épisode et jusqu’à présent, malgré la vente de la maison, je n’avais pas imaginé les 4 amis être à un tel tournant de leur vie. C’est notamment le cas d’Eric dont on ignore si sa relation avec Sloan va encore pouvoir tenir longtemps. Elle a l’air très compréhensive et est sans doute la fille la plus cool de l’univers mais j’ai vraiment des doutes vis à vis de ces deux là car on sait que quoi qu’il arrive, Eric choisira toujours Vince en premier. Drama investit dans un nouvel appartement et on nous rappelle, avec 16 millions de téléspectateurs " Five towns " sera renouvelé, c’est certain. Mais Johnny la poisse hésite tout de même vu qu’il a connu pas mal de galère. Shauna fait enfin un retour éclair pour secouer Drama à sa manière et priant la baby sitter d’empêcher son enfant de dormir afin qu’elle puisse bien dormir de la nuit. Je soupçonne Debbie Mazar d’avoir utilisé son propre bébé pour la scène. N’aurait on pas profité de la visite de la nouvelle maman sur le tournage pour lui faire tourner une petite scène rapide et improvisée ? C’est l’impression que ça donne et j’ai trouvé cela très rigolo. Les adieux à la maison étaient émouvants alors qu’il s’agit d’une scène toute simple. On peut sincèrement se demander à quoi ressemblera la saison 4 en terme de dynamisme si les boys habitent tous dans des coins séparés. A moins qu’ils finissent tous par habiter dans l’appartement de Drama ce qui ne serait pas impossible non plus. Son petit jeu de marchandage totalement raté était à mourir de rire même si Johnny reste quelqu’un de consternant, même Turtle le remarque, c’est dire.

La séquence finale pourrait presque servir de dernière scène pour la série, les quatre amis réunis pour une dernière fois à Los Angeles, trinquant au futur de Medellin et au succès de Vince à venir.

Bonus : La bande annonce du film " Medellin "

Et le site " officiel " du vrai faux film Medellin

19 juin 2008

24 : 6.24 De 5h00 à 6h00

twenty_fourFin de partie, tout le monde rentre chez soi. La saison est terminée et le bilan est assez cruel pour cette saison 6 de 24 heures chrono entre le soap opéra des Bauer, celui des O’ Brian, les terroristes musulmans, russes, les comploteurs chinois et j’en passe. Bref on aura tout eu cette année. Normal de voir Jack prêt à se jeter du haut de la falaise en dernière image de la saison, il y a de quoi vouloir en finir.

Finissons en vite avec Chloé. J’avais raison elle est enceinte et je plains le gosse entre papa Morris et maman Chloé. Le pauvre, quand il aura un petit problème, sa mère lui dira " fais tes devoirs "  ou " retourne à l’école ". ça vient seulement de me frapper mais Chloé est une vraie accro du travail, Morris vient gentiment s’inquiéter pour elle et le seul truc qu’elle lui dit c’est " si tu veux que je me sente bien, va brancher le satellite machin truc pour Jack ". Une vraie droguée du travail.

Doyle étant aveugle, Jack et Buchannon reprennent la mission en main, de façon illégale cela va de soi. Et là, on retrouve miraculeusement du vrai 24. De l’action pur avec un contre la montre et la pression qui se ressent avec des gargouillis dans le ventre, le vice président Devil… euh Daniels envoyant des chasseurs détruire la plate forme pétrolière. Il faut donc récupérer Josh au plus vite, le temps presse. Et comme le petit a 16 ans (dixit Lennox), c’est un rebelle, il ne veut pas suivre son grand père en Chine. Il l’assomme puis lui tire dessus. Cela sans pleurer, un vrai petit Jack junoir. Il a vraiment la classe Josh mais comparé aux autres ados de teen shows ayant soit disant 16 ans, il fait un peu freluquet. Ben oui, à son âge Ryan Atwood avait déjà des muscles à la Stalonne. Mais l’honneur est sauf, Phillip meurt dans l’explosion de la plate forme pendant que Jack se la joue James Bond accroché à l’échelle de l’hélico avant de lamentablement se casser la gueule dans l’océan. C’est burlesque cette séquence tellement ça semble sortir d’un film avec Steven Seagal.

A partir de ce moment là, on arrête le compteur pour ainsi dire. Tout est terminé. Le module est détruit, Cheng est remis entre les mains de la cellule et la menace russe est écartée. Vu son air pensif, on peut se demander ce que fera le vice président Daniels dans les semaines et mois à venir. La crise ayant montré qu’il n’avait pas l’étoffe d’un président. Parlant du vrai président, Wayne Palmer, on le passe sous silence et on ne sait pas vraiment ce qui se passe pour lui. Sans doute toujours dans le coma et on en saura pas plus. Karen et Bill sont libres, libres d’aller élever des chèvres dans le Kansas grâce à l’action de Tom Lennox qui est finalement un gentil malgré son flirt conspirationniste. Mais après tout c’est cela la politique, savoir retourner sa veste quand le vent tourne. Et j’ai bien aimé son personnage sans doute grâce à la présence de Peter McNicol qui est un acteur toujours aussi formidable.

La dernière partie consacrée à Jack, Audrey et le ministre Heller fout par contre en l’air un épisode qui aurait pu être bon. On a un Jack totalement dément, au bout du rouleau et toujours aussi borderline. Je me demande comment ses cris n’ont pas réveillés Audrey qui dormait dans la pièce d’à côté. Tout cela pour lui faire comprendre qu’Heller avait raison d’agir comme il l’a fait. Tous les deux ayant toujours voulu protéger Audrey mais chacun à leur façon. Audrey et Jack entrent donc dans l’histoire des couples maudits de la télévision et ils ne pourront sans doute jamais être heureux ensemble. Toute romance étant vouée à l’échec dans cette série. Sauf évidemment pour Chloé et Morris les véritables héros de la série.

C’est donc l’heure du bilan. Quand j’ai commencé la saison 6, j’avais eu des échos très défavorable à son sujet et sans pour autant avoir adoré cette saison, je trouve les critiques un peu dures. Car mis à part l’aspect soap et vendetta familiale et tout cela, le complot terroriste a bien tenu la route malgré quelques longueurs. C’est surtout après la fin du démantèlement de la cellule terroriste que la saison a vraiment foiré soit… ah oui quand même 7 épisodes sur 24 soit près d’un tiers sans compter que tout n’était pas parfait dans les épisodes précédents ces 7 derniers. Je retiendrai par exemple le retour sans intérêt du couple Logan alors qu’ils étaient l’atout majeur de la saison 5. Des erreurs ont été commises c’est certain mais 24 reste pour moi une bonne série d’action, c’est un peu comme le James Bond du cinéma. On ne demande pas quelque chose de réaliste mais de divertissant avec de l’action, des complots, que ça explose dans tous les coins. Et 24 reste ce type de série pour moi malgré quelques gros ratés. Donc je suis certes déçu par cette saison 6, il suffit de relire mes articles pour s’en rendre compte, mais cela ne me fera pas fuir la série qui reste l’un de mes rendez vous incontournables de l’année.

17 juin 2008

Damages : 1.13 Because I know Patty

becauseJ’avais cru un peu naïvement à un épisode épilogue en commençant ce final de Damages mais on se trouve en présence de quelque chose de tout différent. Certes, les grandes questions ont été résolues mais comme depuis le début c’est dans toutes les petites subtilités que Damages m’épate. Ainsi, tout au long du récit, on a intelligemment éludé certaines parties de scènes, certains dialogues afin de permettre ce final qui se révèle tout bonnement diabolique à l’image des anti héros de la série.

Ainsi au départ, on aurait pu croire qu’Ellen Parsons était une jeune ingénue ne connaissant rien à la vie et se laissant mener par le bout du nez par Patty Hewes. Bref la parfaite héroïne boulet façon Susan Mayers dans Desperate housewives. Au final, on est très loin de cette image car Ellen se révèle beaucoup moins naïve qu’on ne l’aurait cru et c’est sans doute la force du personnage. On croit la connaître dès la première seconde où on la voit à l’écran et au fond on s’est bien fait avoir.

L’histoire de la casette et de l’inculpation d’Ellen ne prend finalement pas tout l’épisode. Mais même en situation périlleuse Ellen commence à prendre goût à manipuler Patty à son tour. Patty a ce qu’elle veut et fait tomber Frobisher en exigeant un arrangement à ses conditions. Elle se paye même le luxe de lui annoncer elle même la nouvelle pour voir le visage d’un homme détruit. Et elle fait même cela avec humour. Si Arthur n’accepte pas le deal, elle organisera une petite soirée vidéo chez elle, lâche t’elle ironiquement. Frobisher lâche l’affaire mais cela n’est sans doute pas assez pour Patty. L’accord est conclu, ses employés lésés grassement récompensés. Tous sauf un, Larry ayant fricoté avec Frobisher, on lui demande de se retirer et il finit par abattre son ancien patron sur le terrain où il pense reconstruire sa reconquête. Je me demande si Patty avait prévu cela ou non et je dois dire ça ne m’étonnerait pas car la suite est encore plus incroyable. Frobisher est laissé pour mort, l’est il vraiment ? Ce sera l’un des doutes laissés à la fin de l’épisode.

Mais pour cela, il faut retourner quelques jours en arrière, le soir où Ellen a été agressée. Elle le disait en cellule à Tom. Elle a des preuves pouvant faire plonger Patty et est persuadée qu’elle a voulu la tuer. Et elle n’a pas tort. Fiske mort et Ellen impliquée là dedans, elle devient un témoin très gênant et Patty ordonne son exécution. De toute façon, Ellen a eu de la chance car c’était soit l’homme de main de Patty soit ceux de Frobisher qui seraient venus lui rendre visite dans l’appartement. Et voilà ce qui a au fond autant perturbé Patty à la maison de la plage, avoir ordonné l’exécution d’Ellen. Certes elle ne voulait sans doute pas en arriver là mais les circonstances l’y ont poussés.

Cette fin de saison 1 prépare déjà la saison 2 et cela de façon remarquable. L’avocat à l’accent anglais, Hollis Nye dévoile enfin son vrai rôle. Il avait toujours été présenté sur le confident d’Ellen, l’épaulant quand elle en avait besoin. Le 1.12 avait rendu le personnage d’avantage trouble et on pouvait se demander s’il n’était pas de mèche avec Frobisher. Au final, il ne franchit pas la ligne rouge et travaille simplement avec les fédéraux… dans le but de faire tomber Patty soupçonnée de nombreux méfaits comme chantage, extorsion et d’autres joyeusetés. Mais pour cela, ceux ci ont besoin de preuves et Ellen pourrait être la clé. Pour cela, ils ont besoin d’elle, qu’elle retourne travailler auprès de Patty. Cela ne semble pas lui poser de problème car si elle a tout perdu, son fiancé, sa vie, sa foi en la loi, il lui reste la justice mais surtout la vengeance. Une vengeance double. Elle veut savoir qui a tué David mais elle veut aussi se venger de Patty qui l’a entraîné dans toute cette histoire et qui a aussi voulu la tuer. Pourquoi en est elle persuadée ? La réponse est simple, elle connaît Patty Hewes. La confrontation finale entre les deux femmes es tout simplement sublime car l’une est l’égale de l’autre. Elle se méfie chacune l’une de l’autre mais ça ne les empêche pas d’échange des banalités et de continuer à travailler ensemble pour le meilleur mais surtout pour le pire.

Un final à la hauteur de mes espérances, une histoire écrite au millimètre près, pensée dans les moindres détails. Des personnages forts et remarquablement interprétés. Car si les promos mettent en valeur Glen Close, l’ensemble du casting est en tout point remarquable. Rose Byrne, Tate Donovan, Zelko Ivanek et Ted Danson contribuent également grandement à la réussite de cette première saison qui pour moi n’a quasiment pas connu de temps mort. On avance pas à pas comme dans une partie d’échecs. Chaque épisode apporte sa petite nuance et a son importance. L’intrigue aurait sans doute pu se dérouler sur moins d’épisodes pour laisser la place à plus d’action mais Damages est aussi une série d’ambiance, laissant le doute nous envahir, nous laissant nous poser mille et une questions sur cette sombre histoire. Et au final, quand on pense avoir toutes les cartes en main on se rend compte que celle ci est encore plus incroyable qu’on ne l’avait prévu. Au départ, je n’attendais rien de cette série et j’ai fini par être complètement envoûté par la situation et les personnages devenant en à peine 13 épisodes l’une des meilleurs réussites de ses dernières années. Une série complexe, noire et adulte comme on en retrouve finalement trop peu ou dont trop peu sont mises en avant à la télévision. La preuve est à nouveau faîtes, les séries télés ne sont pas uniquement faites pour les ados mais sont belle et bien un genre à part entière pour raconter des histoires quelle qu’elles soient.

16 juin 2008

Shipper or not shipper

shipperNon, je n’oublie pas mes articles hors série. La preuve, voici le tout nouveau tout chaud consacré au phénomène shipper.

Mais tout d’abord qu’est ce qu’un shipper ? C’est un fan qui regarde essentiellement une série pour son ou ses couples vedettes. Ainsi je pourrai citer les shippers du couple Michael et Sarah dans Prison break ou ceux liant Pacey à Joey dans Dawson. Ces communautés de fans sont surtout actifs dans des séries pour ados comme The OC, One tree hill ou Dawson par exemple. Et il faut le dire tel quel, ces fans assez fleur bleues sont avant composé des téléspectateurs les plus jeunes et également principalement de filles s’accrochant à leur petite couple vedette comme les groupies de Patrick Bruel dans les années 90. Ces communautés de fans ont l’avantage d’être particulièrement actives sur Internet et contribuent à faire vivre de nombreux forums grâce à leurs discussions enflammées sur leur série. Les shippers peuvent également être très créatifs dans le domaine des fanarts (via photoshop), des montages photos ou vidéos et les fan fictions. Certains shippers vont même beaucoup plus loin. Le cas que je connais le mieux concerne Dawson’s creek, où les fans du couple Pacey/ Joey n’hésitaient pas à dénigrer le personnage de Dawson et son interprète James Van Der Beek pour faire valoir que leur couple était " le meilleur ". Je reçois également des messages hystériques sur le blog car j’ai eu l’audace de critiquer le couple Logan/ Veronica dans Veronica Mars, cela arrive encore souvent. Et j’avoue je trouve ces réactions assez drôles car souvent irrationnelles car basées uniquement sur le ressenti.

Malheureusement l’aspect shipper n’a pas que des aspects positifs car étant souvent très actifs sur certaines séries, on n’entend souvent qu’eux au point d’en venir à réduire les fans à une bande d’hystériques voulant à tout prix voir ou revoir leur petit couple chéri. Cela donne au fond une mauvaise image des fans de série en général en les assimilant trop souvent à des ados débiles ne pensant qu’à voir leur couple s’embrasser. La réaction de la production peut finalement être de deux types. Soit elle suit la vague shipper et ainsi cède au public en donnant à une partie de celui ci ce qu’il veut. Soit la production ne se laisse pas influencer. Ainsi, lors de la saison 3 de Dawson’s creek, le couple Joey et Pacey devait uniquement durer quelques épisodes mais vu l’engouement des fans vis à vis de ce couple, ils l’ont fait durer jusqu’à la fin de la saison 4. Allant jusqu’à dénaturer complètement l’idée de base de la série lors du dernier épisode de celle ci. Mais le phénomène shipper le plus fort reste celui dévolu au soap opera comme " Amour, gloire et beauté " où les fans forment de véritables groupes de pression aux USA. Ainsi lorsque l’histoire n’avance pas dans le sens qu’il espéraient (bien souvent liés à un couple). Les téléspectateurs boycottent purement et simplement leur série afin de faire chuter l’audience et ainsi pousser la production à faire machine arrière.

Comme dans tout phénomène, il y a les pour et les contre. Ainsi de nombreux fans se sont sentis trahis par la facilité d’introduire une romance entre Mulder et Scully dans les dernières saisons de X-files, là où la position la plus osée aurait été de refuser cette idylle de supermarché.

Une autre forme de shipper bien spécifique est également née depuis quelques temps. Ceux ci sont les slashers et sont fans de couples homosexuels n’ayant en fait jamais réellement existés dans la série. Ainsi les slashers vont guetter le moindre regard, la moindre réplique entre deux personnages masculins pouvant laisser penser qu’ il se passe quelque chose entre deux meilleurs amis ou deux collègues. C’est notamment le cas entre Danny Taylor et Martin Fitzgerald dans FBI portés disparus. La série Kyle XY a également joué là dessus dans les saisons 1 et 2 en faisant des allusions à peine déguisées au sujet de Kyle et de Declan. Cela surtout en début de saison 2. La plus célèbre relation slasher étant évidemment celle liant Xena à sa compagne Gabrielle.

Je n’aime pas ce phénomène shipper car bien souvent il limite la vision que l’on a d’une série. Si certaines séries se limitent finalement à qui couche avec qui, d’autres séries méritent bien mieux. Cela dit, j’ai moi même mes petites préférences mais le seul couple où j’ai véritablement été shipper a été le couple Rory/ Jess dans Gilmore girls. L’alchimie entre Alexis Bledel et Milo Ventimiglia était particulièrement palpable, les deux acteurs sortant d’ailleurs ensemble à l’époque. Un peu de shipper n’est pas totalement mauvais dans une série mais le risque est évidemment d’en faire trop en jouant là dessus.

Alors maintenant c’est à vous, aimez vous cet aspect " shipper " dans les séries, êtes vous fans de tel ou tel couple et surtout pourquoi ?

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15 juin 2008

Grey's anatomy : 4.15 Losing my mind

gaPas mal du tout, oui pas mal du tout. Il y a toujours les intrigues médicales sans envergure mais le reste m’a bien plu. Après deux épisodes où elle a été ennuyeuse, l’intrigue d’Alex et de Rebecca prend une tournure inattendue. Oui, Rebecca n’est pas enceinte mais elle n’est pas une garce non plus, juste malade. Souffrant d’un désordre psychologique résultant de son opération dans la saison dernière. Un effet secondaire qui est rarement mis en avant quand on parle de chirurgie esthétique. C’est inattendu et surprenant. Comme quoi en un seul épisode une intrigue pas terrible peut retrouver de l’intérêt. Après l’histoire " lesbienne " de Hahn, il faut commencer à se méfier du début des intrigues de Grey’s anatomy dont le but se voit sur la longueur. Il vaut mieux cela qu’une intrigue transparente. Alex persiste à vouloir aider la femme qui l’aime sous l’œil moralisateur d’Izzie la mère supérieure. On se demande où cela va pouvoir le mener et on pourrait être surpris car on ne peut pas dire que le personnage ait brillé dans cette saison 4 où il joue les laissés pour compte.

Parlant d’un personnage ne servant à rien, je m’interroge toujours sur l’opportunité d’avoir introduit Lexi dans la série. Elle n’énerve avec ses airs de gentille petite fille et Cristina a bien raison d’un peu la secouer. Yang est toujours sous le choc du " retour " indirect de Preston et Sandra Oh fait passer cela magnifiquement. Elle n’a plus envie de rien et sombre dans la dépression. C’est assez rapide mais en réalité pas tant que ça. Après sa rupture avec Burke, elle s’est lancée corps et âme dans son boulot et maintenant la pression retombe et elle craque. Ça peut se comprendre. Comme le dit Meredith, elle est dans un endroit sombre en ce moment. Mais pourra t’elle en sortir ? Là aussi, on ne voit pas du tout vers où on va aller.

Par contre là où c’est facile de trouver comment cela va se terminer, c’est entre Derek et Meredith. Tous les deux sont malheureux, ils veulent revenir l’un vers l’autre mais aucun ne sait comment faire le premier pas. Derek continue de se convaincre que sa place est avec Rose, la femme pas compliquée mais il se trompe. Meredith continue de se battre contre son psy avant d’admettre pourquoi elle agit comme elle le fait. Sa mère a commis une tentative de suicide après sa rupture avec Richard, ce qui explique son comportement borderline depuis la mort d’Ellis. Un joli tout est lié sous fond d’un conte de fée moderne en compagnie de sa patiente. Le dicton " Jamais deux sans trois " se vérifie car la patiente meurt ou du moins elle a le cerveau tellement endommagé qu’elle ne se réveillera plus. Dommage, son petit ami rencontré lors d’une croisière est bien réel et interprété par Jeffrey D. Sams.

Weber continue d’apparaître autrement qu’en figurant. Son mentor doit se faire opérer mais à part cela on ne creuse pas plus cette histoire. L’opération est un succès et l’intrigue vaut surtout pour le parallèle avec George, celui ci devenant le protégé du chef même si pour le moment il fait tout sauf de la chirurgie. Le couple de Weber est reparti pour un tour mais on ne voit pas Loretta Devine pour autant. De toute façon, je ne vais pas faire semblant de m’y intéresser.

Par contre un couple faisant de la peine à voir se déchirer c’est les époux Bailey. Ils ne passent pas une scène sans se crier dessus. Heureusement Cupidon George est là pour garder le petit Tucker. M’étonnerait pas qu’ils se remettent ensemble. Ce serait d’ailleurs selon moi le meilleur choix à faire car s’il faut s’occuper de la vie sentimentale de Bailey en plus des autres couples, on n’est pas sorti de l’auberge.

On passe un cran au dessus dans l’intrigue lesbienne, Hahn embrasse Callie devant Mark ce qui laisse le docteur Torres sous le choc. Se trouverait elle en face d’une grande révélation ? Erica est elle une bisouteuse professionnelle ? ça a le don de redonner des idées à Mark qui durant tout l’épisode a tenté de changer de comportement et d’être moins un porc avec les femmes.

Conclusion, il reste un épisode après celui ci, autrement dit le final et on retrouve du bon niveau pour Grey’s anatomy. Oui, je n’ai pas peur de le dire dans une période où il est souvent de bon ton de médire sur cette série. Les différentes intrigues se suivent facilement, on retrouve de l’intérêt pour des personnages qui n’en avaient plus forcément. Je me suis même surpris à apprécier Meredith dans la scènes des toilettes avec sa psy. Donc j’attend le final sereinement car après une saison 3 en dessous de tout, j’ai retrouvé la série que j’aimais dans les saisons 1 et 2, même si entre temps celle ci a évidemment changé. Mais le changement n’est pas forcément une mauvaise chose.

12 juin 2008

House : 4.11 Celle qui venait du froid

kutnerWilson et l’abominable garce ? ! Je suis aussi choqué que l’oncle House par cette sordide découverte. Okay, je savais qu’Amber allait revenir mais pas de cette façon. C’est à la fois choquant et formidable. Ce cliffhanger en éclipserait presque l’intrigue principale tout aussi géniale. Non, pas la quête fourbe de House pour mater du porno gratos sur le câble mais l’expédition au pole sud.

Pour House détestant devoir rencontrer ses patients, la solution miracle est toute trouvée, il consulte maintenant par webcam interposée en HD s’il vous plait, avec une patiente à des centaines de kilomètres coincée au pole sud. La patiente idéale, normal de voir House craquer pour elle. Et oui, le vieux palpitant du docteur recommence à faire boum, boum. Même Wilson est surpris de voir House se soucier de sa patiente, avoir une parole gentille, ça ne lui ressemble pas. Dommage pour lui, Cate est déjà prise et cela avec son compagnon de galère. Mais House a encore une chance, celui ci étant interprété par Jeff Heffner vu en plante verte dans la saison 3 de The OC, pas vraiment un concurrent solide . Si je parlais de clone récemment dans la série, Heffner ferait une bonne doublure capillaire de Chase. Comme c’est un rival potentiel, House se met en mode Fear factor et lui fait subir un certain nombre d’épreuves bien beurk comme boire l’urine de sa bien aimée, hum délicieux. Avec Cate, House se met en mode charmeur, lui fait visiter son appartement et s’offre même un cam to cam sexy en ordonnant à Cate de se déshabiller sous son regard de voyeur. Un strip tease qui ne donnera rien car la patiente a oublié d’enlever ses chaussettes, là où la solution se trouvait. Cela fait revenir House à la réalité. Il se souciait de sa patiente donc il lui a fait garder ses chaussettes par compassion vu le froid glacial du pole et cela lui a fait manquer un détail crucial. Conclusion, ne jamais s’impliquer avec une patiente. Cela dit, j’aimerai bien revoir Mira Sorvino dans la série, une fois revenue de son expédition dans le grand froid, ça pourrait donner une intrigue intéressante avec House car pour le moment, seul le désastre Stacy est venu malmener le cœur du vieux loup solitaire. Et Mira est très jolie et son duo avec Laurie fonctionne extrêmement bien.

Comme on a quasi un huit clos entre House et le pole sud, les trois nouveaux ne servent pas à grand chose et passent l’épisode à embêter Cameron pour le compte de House et de son porno gratuit. Un nouvel exercice sous forme de test. House s’en rendait déjà compte lors de l’épisode précédent, il a besoin d’être défié, d’être malmené et là les trois mousquetaires le suivent bêtement ou presque dans ses délires. Commencerait il à regretter Chase et Cameron ? Eux savaient lui tenir tête au bon moment. Foreman par contre devient clairement l’égal de House car quand Taub, 13 et Kutner s’en vont vaquer à leur occupation, Foreman reste avec House dans le bureau. Il fait partie de l’équipe tout en ayant un statut un peu particulier, le privilège de l’ancienneté ou des poils sur le menton.

Comme je suis quelqu’un d’extrêmement logique (gloups !), je finirai par le début de l’épisode. Après tout pourquoi pas ? Ce teaser est très drôle car il a des accents du nanar horrifique " Destination finale " avec la pale de l’éolienne arrivant sur Seth (Heffner) en gros plan et venant lui blesser la jambe. Et ça a aussi un côté anti écolo avec les éoliennes totalement rouillées et en état de ruine avancée.

Bref, on tombait un peu dans la routine et voilà un épisode spécial extrêmement bien mené. Une intrigue médicale passionnante, un House surprenant capable de s’intéresser à sa patiente. J’aurai d’ailleurs bien vu cette intrigue à la place des Cubains du final de la saison 3 car là House se soucie véritablement à la personne derrière la maladie contrairement à ce que la bande annonce du troisième season finale laissait croire. Et le cliffhanger final est renversant. Comme quoi après quatre saisons, House est toujours une série qui arrive à nous surprendre à la fois par ses intrigues et par ses personnages que l’on croit connaître par cœur et qui arrivent pourtant à nous étonner à nouveau.

11 juin 2008

Sleeper cell : 1.04 Le prophète

ealyA nouveau un épisode traitant de la différence entre l’Islam et l’islamisme radical. On insiste même peut être trop sur cet aspect. On fait tout pour nous démontrer quel est le vrai Islam et ça donne un côté trop publicitaire à certains moments où l’on est davantage dans le documentaire. Mais l’ensemble est bien contrebalancé et on évite toute complaisance tant avec les fanatiques du groupe de Farik mais également avec les Américains qu’on ne présente pas comme les grands héros sauveurs de l’humanité mais simplement des hommes tâchant de défendre leur pays. Il est d’ailleurs amusant de voir la réaction de Ray qui, tout en travaillant avec Darwyn, semble avoir une piètre image des musulmans. Il semble à peine croire Darwyn quand celui ci lui dit qu’il ne s’agit pas du même Islam. Ainsi un théologien de la religion musulmane arrive à Los Angeles, cela a le don d’irriter Farik ainsi que Tommy. Christian par contre semble troublé par le discours d’ Abdal Malik et il semble commencer à remettre en question la voie qu’il emprunte. Ce n’est pas la première fois que l’on voit cet aspect chez ce personnage. Dans le groupe c’est clairement le moins " vertueux " si on peut dire et se sera peut être celui qui se retournera à un moment ou à un autre contre Farik. Ce dernier a vite fait de remettre Christian dans le droit chemin et utilise le trouble de son ami contre Malik afin de l’assassiner. L’attitude de Tommy à la mosquée était assez forcée et je dirai même assez suspecte. Car s’il fallait se méfier de quelqu’un, ce serait sans doute en premier de ce type ayant quitté les lieux quand on fustige l’action des terroristes. On revient également sur la signification originelle du Djihad qui est davantage une lutte intérieure que extérieure mais aussi sur la célèbre fatwa, sorte d’excommunication version musulmane. Et toujours de façon très paradoxale, on remarque que Llija adore la nourriture kasher. Comme quoi il a beau détester les juifs, il mange pourtant la même chose qu’eux.

La préparation de l’attentat contre le centre commercial se poursuit et pour cela Farik fait à nouveau appel à Eddie le jeune indonésien qu’il envoie au Canada récupérer l’Anthrax avec Llija. J’ai de la peine pour Eddie car il était un gars bien, il n’avait rien demandé à personne et ne semblait pas vraiment en accord avec les thèses de Farik ou de son oncle et il se retrouve embarqué dans cette histoire un peu malgré lui et finira par le payer de sa vie. La récupération de l’Anthrax par les autorités se fait de manière très astucieuse à la frontière américano-canadienne. Et Eddie est malheureusement une victime collatérale nécessaire dont le gouvernement se fiche un peu d’autant plus que là c’est Farik qui se débarrasse de lui.

Darwyn se débrouille pas mal pour éloigner les soupçons de Gayle mais elle ne va sans doute pas en rester là. D’autant que tous les deux poursuivent leur relation de plus en plus intense. Darwyn joue ici avec le feu car il se compromet non seulement aux yeux de Farik mais il prend également des risques pour la propre sécurité de Gayle. Farik ne fera sans doute beaucoup de sentiments si elle venait à compromettre la mission d’une manière ou d’une autre.

Pour l’instant, je dirai que c’est mon épisode préféré et le plus complet de tous. On a de nombreuses intrigues traitées sur un pied d’égalité et chacune est passionnante car elles permettent de développer différentes questions sur les terroristes, l’Islam et les agences fédérales américaines. On connaît mieux les personnages et tout en continuant d’explorer leur psychologie, on reste malgré tout à distance sans louer leurs actions tout en les montrant à l’œuvre. Une sorte de dénonciation par l’action. La série reste pourtant d’une grande sobriété alors qu’elle pourrait se permettre bien plus, étant développé par Showtime, une chaîne câblée. C’est davantage par les thèmes développés que l’audace se fait sentir.

10 juin 2008

Friday night lights : 1.09 Full hearts

julie_tamyBeaucoup d’intrigues mais toutes différentes les unes des autres même si celles ci tournent surtout autour de la famille au sens large du terme. Les Panthers se rendent dans la ville natale de Brian " Smash " Williams et les souvenirs et les blessures réapparaissent à ce moment précis. On en apprend un peu plus sur les Williams qui ont quitté Gatling après la mort de leur père. Smash continue d’avoir beaucoup de respect pour son père et malgré les années il garde un souvenir toujours fort de lui. Sa mère par contre a fait le deuil d’un homme qui n’a pas toujours été là pour elle et ses enfants. Celui ci étant mort dans un accident de voiture avec sa maîtresse d’après ce que l’on peut comprendre. Donc si le père Williams n’était pas un bon mari, il était apparemment un bon père. La situation n’est donc pas manichéenne. Smash continue de prendre des stimulants et ils commencent à avoir des effets pervers vu que le sportif est victime d’une crise d’angoisse et il doit mettre sa sœur dans la confidence. Cette intrigue dopage est toujours assez clichée, surtout au début quand on voit Smash se piquer dans sa voiture à l’extérieure de l’église. On nous aurait mis un gros néon fluorescent " le dopage c’est mal " ça n’aurait pas été plus voyant tellement c’est extrêmement gros pour nous montrer l’ambivalence du comportement de Brian. La fin est également un peu trop happy end, Smash marquant pour la victoire puis s’encourant dans les gradins dans les bras de sa mère. Ça sonne un peu trop la fin de l’américaine ou tout finit bien.

La famille est aussi au centre de l’intrigue de Saracen qui a enfin un rendez vous avec Julie mais le coach n’est jamais bien loin. Certes Matt n’est pas comme les autres footballeurs mais il reste un garçon pleins d’hormones males avant tout. Et Matt commence à prendre goût à sa vie de vedette des panthers quand il fait clairement valoir au cinéma qu’il est le QB de l’équipe afin d’avoir des places même si la salle est pleine. J’ai bien aimé ce passage. La réaction d’Eric et de Tamy en voyant leur fille dans sa petite robe est très drôle mais également réaliste en tant que parents. Après tout il ne faut pas tenter le diable. La sortie tourne court de toute façon car Matt doit rentrer chez lui à cause de sa grand mère en pleine crise. Nous découvrons en même temps que Julie une autre facette de Matt. On connaissait déjà ses problèmes personnels mais j’ai trouvé ce passage une nouvelle fois très juste et émouvant. Matt chantant " Mr. Sandman " à sa grand mère, ça avait vraiment quelque chose de touchant. On voit combien il prend soin d’elle, il garde toujours son calme et prend beaucoup sur lui. Ça ne l’empêche pas de se lâcher à la fin du match en embrassant Julie sur le terrain. Un peu cliché là aussi mais pour Matt c’est comme un rêve en train de se réaliser. Ils n’auraient pas pu rêver mieux pour leur premier baiser ces deux là. C’est aussi très symbolique de la série où tous les regards sont tournés vers le match.

Par contre, un qui n’est plus la star de l’équipe, c’est Tim Riggins. Ses parties de jambes en l’air avec Lyla sont mises au grand jour et ils doivent tous les deux en payer les conséquences. Tels des frères de sang, les gars de l’équipe vengent l’honneur de Street, ce qui n’empêche pas Tim de rester fidèle à l’équipe coûte que coûte. Lyla par contre craque suite aux insultes d’autres filles. Cela nous offre une autre facette de Garrity. Si le foot est tout pour lui, sa fille passe avant sa passion et j’ai trouvé cette scène à l’extérieur du stade très touchante. A nouveau tout est une question de famille.

Tamy Taylor fait un pas supplémentaire dans la mécanique de l’équipe car elle épaule Garrity dans la mise en place du déplacement à Gatling et ils forment une équipe performante, je dirai même idéale et cela à ma plus grande surprise. Il a fallu du temps mais on commence à contraster le personnage de Garrity qui n’est plus uniquement présenté comme le gros con mettant des bâtons dans les roues du coach. On le voit s’inquiéter pour Lyla, parler tranquillement avec Tamy dans son bureau. Finalement toute cette partie avec Tamy a été ma préférée de l’épisode avec l’intrigue de Smash. Les adultes et les jeunes sportifs sont bien équilibrées et c’est pour cela qu’on n’a pas l’impression d’être dans une série juste pour ados mais dans un vrai drama purement et simplement sans subdivision.

Autre duo étonnant de l’épisode, celui de Jason et de Tyra. J’avais toujours pensé qu’ils n’avaient jamais vraiment été très proches et j’ai bien aimé le geste de Tyra venue lui rendre visite alors que toute la ville est partie au match. D’ailleurs à voir toutes les voitures se rendant au match, c’est le moment où jamais pour les voleurs d’aller piller les maisons de Dillon. Bref je reviens à Tyra et Jason, tous les deux trahis par la personne qu’ils aimaient. Mais ils n’en sont pas morts et continuent de vivre malgré tout. Je me demande tout de même ce qu’il s’est passé entre Tyra et Lyla car les deux filles ne semblent pas du tout s’apprécier. Tyra gifle d’ailleurs Tim en lui disant " tout sauf elle ". Bref ça montre bien le niveau d’animosité entre les deux filles. On en apprendra sans doute plus par la suite. De plus l’intrigue permet de montrer que Tyra n’est pas seulement une fille couchant avec tout le monde mais qu’elle a également un cœur car on la sent vraiment blessée par cette histoire.

Conclusion : Sans apporter d’énormes changements, l’épisode permet de creuser les personnages et leurs différentes relations entre eux. Ainsi les personnages de Tamy, Garrity, Smash et Tyra nous sont montrés sous un angle différent et on les apprécie donc encore plus. Ainsi après neuf épisodes, FNL se révèle être un drama efficace qui tout en traitant surtout d’intrigues de jeunes évitent pas mal les écueils de ce genre de série. On se retrouve avec une série d’avantage proche d’un American dreams (Mes plus belles années) que d'un One tree hill. Des intrigues bien construites, un mix entre les personnages adultes et les lycéens. Le tout intégré dans un univers global du football que l’on nous présente jour après jour. C’est là aussi l’une des forces de la série, ne pas exclure les gens n’aimant pas le foot US et arriver à s’intéresser à une foule de personnages différents (blanc, noir, jeune, moins jeune,…).

9 juin 2008

Ugly Betty : 2.15 burning questions

reneeC’est déjà terminé pour Renée la fêlée. Ça valait bien la peine de construire tout en mystère autour d’elle. Je pensais qu’on allait traîner l’histoire jusqu’au season finale. Ça aurait été plus intéressant et surtout mieux traité car là ça sent la précipitation et Willy fait même peur tellement elle est sans coeur. Sans ses petites pilules confisquées par Marc, Renée devient totalement folle. Ça aurait pu être marrant par petites touches mais là on sort tout de suite la grosse artillerie sans la moindre subtilité. Ainsi comme par hasard Christina et Betty découvrent un gros dossier sur Renée dans les affaires de Wilhelmina. Non mais qui garde ce genre de dossier sur ses frères et sœurs ? ça en tourne à la caricature grotesque. Que va bien pouvoir faire Daniel avant le season finale ? Malheureusement on le voit venir. Renée insiste tellement sur Betty soit disant amoureuse de son patron que Daniel commence à y croire. Pire, il commence à se demander s’il n’a pas lui même des sentiments pour Betty. Ugly Betty se rangerait elle déjà dans le conformisme de la narration de ses cousines " yo soy Betty la fea " et " Le destin de Lisa " en faisant en se rapprocher l’assistante moche et son play boy de patron ? Où sont donc passés l’audace et le second degré de la série ? Sans doute mort avec Bradford Meade, j’en ai bien peur. Betty a déjà deux mecs sur le dos alors si Daniel s’y met se serait le bouquet. Aurait on oublié que le principe de base de la série est une fille moche ne plaisant à personne ? En même temps si Henry pouvait dégager à Tucson avec son ex enceinte, ça ne serait pas plus mal car le personnage ne sert à rien et est vraiment trop fade. Toutes les cinq minutes, on nous rappelle qu’il ne reste plus que x jours avant la fin de l’histoire, blablabla. Et c’est comme cela depuis le début de la saison 2. Pour tenter de montrer que la série est toujours dans le coup, on nous sort un nouveau styliste super cool comme Ochi mais la sauce ne prend pas car il manque ce grain de folie qui aurait pu faire la différence.

Deuxième intrigue tout aussi insignifiante, le retour de Gina Gambaro. Son duo de pétasse avec Hilda était marrant car outrancier dans la saison 1. Là, ça sert juste à préparer l’arrivée d’Eddie Cibrian en petit ami d’Hilda. On insiste de façon exagérée sur la pauvre Hilda qui est seule et malheureuse car sans homme dans sa vie. Où est donc passée l’idée des années 90 disant qu’une femme n’avait pas besoin d’homme pour être heureuse dans la vie ? Ugly Betty une série ouvertement gay friendly, oui. Mais pas forcément féministe si on y regarde bien. Betty est l’assistante mais Daniel est le patron, Hilda est une simple coiffeuse avec son salon à l’arrière de sa maison, Claire a son propre magazine mais grâce à l’argent de son défunt époux, Willy a toujours été la numéro 2 supplantée par Daniel le bon à rien. Seule Alexis est une femme d’affaire à succès, seul problème celle ci était avant un homme.

Conclusion : Deuxième épisode post grève et deuxième déception pour Ugly Betty. La série se complait dans la facilité et des intrigues basiques sans extravagance, sans tonus. Et non, je ne compte pas sur Eddie Cibrian pour relever le niveau. On ne l’appelle pas le tueur de série pour rien. Il apparaît dans une série et pouf bizarrement celle ci est annulée quelques temps plus tard. Donc son arrivée dans la vie d’Hilda n’est pas un bon signe pour la survie de la série qui artistiquement commence déjà à toucher le fond.

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