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Critik en séries
7 avril 2008

Friday night lights : 1.07 The homecoming

episode7Voodoo est parti mais tout le monde s’en fout, y compris moi qui prend cela pour un soulagement. Les Panthers ont donc du déclarer forfait pour leur dernier match mais là c’est le homecoming (sorte de réunion des anciens) et il n’est pas question de perdre ce match. Donc si je compte bien, il y a eu le premier match de gagné, le deuxième de perdu, le troisième match remporté et validé ensuite concernant la présence de Vodoo et le quatrième match où il y a eu forfait. J’espère que je ne me suis pas trompé.

Enfin bref, il y a un match c’est vrai mais ce n’est pas le plus important de l’épisode. Car pour le première fois de la série, on nous montre qu’il y a une autre vie en dehors du football ou plus exactement après le football avec cet ancien footballeur venant demander un job au coach Taylor en souvenir du bon vieux temps. On nous montre que tout n’est pas rose. Miser toute sa vie autour du sport c’est bien mais seuls les plus doués et les plus forts arrivent à gagner de l’argent en jouant sur le terrain. Smash en sait quelque chose, durant tout l’épisode il a des étoiles pleins les yeux avec ce recruteur venu l’observer lui et lui seul. Il se voit déjà tirer sa famille de leur petite condition, aller à l’université. Mais tout s’écroule lors du match qu’il n’arrive pas à gérer. Il rate des opportunités, tombe par terre. Qui plus est le recruteur lui balance qu’il est trop petit et pas assez costaud pour faire un bon joueur. J’ai vraiment bien aimé que l’on s’attarde un peu sur Smash car c’est un personnage que j’aime bien. Et le voir stresser, entre espoir et rêve déçu c’était très intéressant. Par contre fallait il vraiment passer par la case dopage comme nous le montre la fin de l’épisode ? Non, là j’ai roulé des yeux. Pitié quel cliché celui du footballeur qui se dope pour être meilleur que les autres. C’est du vu et revu. J’imagine déjà les futurs développements et ça ne me dit rien de bon. Certes ça nous montre toute la pression mise autour des joueurs et c’est certainement une pratique encrée dans la réalité du sport mais je trouve cela franchement cliché. Ça aurait pu être évité ou présenté autrement, j’en sais rien.

Là où la série est beaucoup plus inspirée c’est au sujet de Jason Street qui se retrouve en mascotte de l’équipe bien malgré lui. J’ai trouvé cela un peu malsain d’exhiber Jason dans le stade tel un héros de la guerre. Malgré tout l’émotion est présente. La foule devenant silencieuse quand Jason apparaît, les larmes dans les yeux du jeune homme visiblement très ému. Mais aussi le discours de Riggins à la fin du match . Lui qui n’a pas l’habitude de parler, il est allé à l’essentiel et on ressent sa douleur de ne plus avoir Street à ses côtés lors du match ou dans la vie de tous les jours. Tim est d’ailleurs l’homme du jour car il entre à la mi temps sur le terrain pour sauver une première partie de match catastrophique pour les Panthers. Si l’amitié de Jason et Tim a survécu à la chaise roulante, on peut se demander ce qu’il en sera avec Lyla qui se met entre eux, aussi bien malgré elle. Tim aimerait bien pouvoir la détester, l’oublier mais il ne peut pas. Au moins, elle a une bonne influence sur lui car il décide d’arrêter de boire après une remarque plutôt cinglante de la belle brune.

On passe de la brune à la blonde et Tyra continue de nous ennuyer avec des intrigues sans intérêt. Cette fois elle a l’idée d’organiser une grande fête avec le frère de Tim et tous les deux se font beaucoup d’argent. Oui c’est bien beau mais à part ça ? Et bien rien. J’avais cru au début que Tyra allait devenir strip teaseuse dans un bar mais même pas. Au mieux Billy et Tyra parlent de Tim et on en apprend plus sur les deux frères Riggins. Tim ayant dû élever son jeune frère après la mort de leur père. Leur mère droguée et alcoolique avait apparemment d’autres préoccupations.

Conclusion, un bon épisode où il y a une bonne alternance entre les personnages et les intrigues. Mais celui souffre d’une fin trop convenue en ce qui concerne Brian et toujours cette pauvre Tyra qui nous sort une intrigue à la Kim Bauer. Elle n’est pas blonde pour rien.

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