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Critik en séries
3 mars 2008

Lost : 4.05 The constant

desmond_penny405Attention, attention un épisode a ne surtout pas regarder si vous avez mal à la tête. Et si ce n’est pas le cas et bien vous aurez une super migraine après l’avoir regardé, c’est assuré. La faute à Desmond et à son histoire un poil compliquée de voyage dans le temps. Le procédé est novateur, vraiment très inspiré, remarquablement bien interprété par un Henry Ian Cusick intense mais je ne suis pas certain d’avoir vraiment aimé cette nouvelle direction. Une chose est certaine, l’exercice est parfaitement maîtrisé. Le voyage dans le temps dans une série comme Lost pouvait être casse gueule ou une utilisation facile de tout lier. Mais Lost n’est pas une série comme les autres. Un voyage dans le temps hors du commun qui n’est pas corporel ou plutôt spirituel car c’est l’esprit de Desmond qui voyage entre 1996 et 2004 de manière assez stupéfiante et presque schizophrénique. Bref un épisode totalement inattendu, atypique, sortant des chantiers battus. Je l’ai toujours dit, Lost est à ce jour l’une des meilleurs séries des networks américains. De plus cette idée permet de fusionner les flash backs et les flash forwards. La partie sur le bateau étant une avancée dans le temps pour Desmond 96 pendant que la partie anglaise est un flash back concernant le Desmond 2004. C’est en quelque sorte le concept ultime pour Lost où l’on mixe les deux types de narration, le tout dans une seule et même histoire ayant de répercussions l’une sur l’autre. Un must du genre.

On avait très peu vu Desmond depuis le début de la saison mais quand il est utilisé c’est pour servir à quelque chose, pas comme Kate, Jack ou même Sawyer qui les trois quarts du temps ne servent pas à grand chose. Desmond continue de se révéler comme l’un des meilleurs personnages de la série au même titre que Locke, Ben et même Rousseau. Ce serait d’ailleurs bien d’exploiter d’avantage Rousseau sur laquelle on ignore tout ou presque. L’épisode démontre plus que jamais que le véritable couple de la série n’est pas Jack et Kate mais bel et bien Desmond et Penny dont l’histoire d’amour a quelque chose de réellement tragique et est aussi terriblement romantique. Tel Roméo et Juliette, ils sont maudits et ne pourront jamais être heureux ensemble. Ils sont toujours séparés par des raisons indépendantes de leur volonté.

Ainsi on suit le Desmond de 1996 dans ses aller retour entre son propre présent et son futur de 2004 sur l’île et on réussit un formidable tout est lié au sein même de la série. L’épisode fait écho à l’autre expérience temporelle de Desmond au début de la saison 3 et on nous donne même des réponses à ce sujet afin de l’expliquer. Lui par contre, il a l’impression de devenir complètement fou ce qui est autant perturbant pour lui que pour le téléspectateur. même si finalement il se fait assez vite à la situation et collabore fort bien à rétablir ce que Daniel Faraday appelle une constance entre les deux périodes temporelles. Il faut dire que sa vie est en jeu aussi, ça aide. On passera par contre sur la coiuffure ridicule du Faraday 96. Le responsable des perruques n'est décidément pas doué dans cette série.

Après Glen Close et Anthony Lapaglia, on retrouve Alan Dale dans les toilettes. Cela devient une nouvelle gimmick sur le blog. On prend un acteur ou une actrice charismatique et on le(la) met dans les chiottes pour voir si oui ou non il (elle) conserve sa classe jusqu’au petit coin. Et tel Glen Close, Alan Dale a toujours la classe quand il se la secoue. Et je suis de plus en plus persuadé par le rôle important à jouer par Charles Widmore dans toute cette histoire. Son intérêt pour le Black rock semble tout sauf anecdotique et puis je l’espère secrètement car j’aime beaucoup Alan Dale vous le savez bien.

Entre les voyages dans le temps et l’état mental de Desmond aussi intrigant que passionnant, on avance à pas de souris. Qu’ a t’on vraiment appris ? Le temps est quelque chose de très relatif et surtout de très flexible. On n’a toujours pas vu Michael mais on se doute de plus en plus de sa présence. Serai ce lui qui aurait ouvert la porte ou détruit le matériel de télécommunication ? Peut être même victime du même syndrome temporel. Là où l’on avance finalement le plus c’est en ce qui concerne Desmond et Penny qui reprennent contact. Penny dit connaître l’île. Si on le savait, cela redonne par contre de l’espoir à Desmond.

Mais au fond, je l’ai dit je ne sais vraiment quoi penser de cet épisode déroutant. Un second visionnage s’impose certainement pour apprécier celui ci dans toute sa dimension.

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Commentaires
M
D'accord, c'est bien ce que je pensais alors... Je me disais que ce message devait faire passer un autre signe qui m'avait échappé, donc bon, fin bidon :p<br /> <br /> Merci ;)
T
Tu parles sans doute du message dans le carnet de Faraday. Ce message est en fait "apparu" suite aux voyages temporels de Desmond car forcément avant ils ne se connaissaient pas. Desmond est l'élément de constance de Faraday car il est à la fois lié à son passé et à son présent sur l'île.
M
La fin m'a quelque peu échappée, j'ai du louper quelque chose mais je n'ai pas très bien compris la scène finale de cette épisode... Je pensais que t'en parlerais :P<br /> Un deuxième visionnage s'impose, oui...<br /> <br /> @+
J
Bonsoir!<br /> <br /> Jusque là j'étais resté "muet" en suivant ton blog un peu tous les jours. Je pense comme toi que Penny et Desmond forment le vrai aspect romantique de LOST. D'ailleurs je ne pense pas que Penny porte son prénom non diminué par hasard...<br /> (Et puis Alan Dale même s'il n'apparait que rarement n'est pas mort dans Lost, espérons que la malédiction qui le frappe s'arrête)<br /> <br /> A Bientôt!
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