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Critik en séries
18 février 2008

Pilot : Doctor Who

doctor_whoLe doctor Who est enfin arrivé sur la RTBF. Cela faisait longtemps qu’on l’attendait. Pourtant j’écrirai seulement l’article sur cet épisode pilot, Speedu faisant de très bonnes reviews de cette série. Et je ne voudrai pas que nos deux blogs se ressemblent trop. Chacun assume ses différences.

De toute façon cet épisode n’est pas exactement un pilot car cette nouvelle mouture du Doctor Who façon an 2000 est en fait la suite d’une saga commencée dans les années 60. Pas un remake. Non, non, une vraie suite.

Mais qu’est donc que le doctor Who ? Une série de science fiction de la BBC dans laquelle un extraterrestre à l’apparence humaine voyage dans le temps et l’espace grâce à son vaisseau spatial le Tardis ayant la forme d’une ancienne cabine téléphonique. Dans cette première saison, le docteur est interprété par Christopher Eccleston (Claude l’homme invisible dans Heroes) et remplacé par David Tennant à partir de la saison 2. En effet, le docteur peut changer d’apparence lorsqu’il est sur le point de mourir et ainsi reprendre vie. Astucieux, non ?

Ce premier épisode se passe à Londres. Difficile en effet de louper cela car celui ci se transforme parfois en véritable publicité touristique pour la capitale anglaise. Piccadily, Trafalgar square, les célèbres bus rouges à deux étages en gros ou arrière plan, le docteur et Rose courant sur le pont de Westminster (si j’ai bien vu) et l’inévitable grande roue de Londres, le London eye utilisée comme antenne de transmission par notre méchant du jour.

Je me suis laissé plonger dans l’univers de cette série culte et j’ai d’avantage été intéressé par le doctor Who lui même qui est un personnage vraiment amusant dont l’identité reste très mystérieuse et cela semble également beaucoup intriguer Rose. " Je suis le docteur " dit il " Le docteur quoi ? " demande Rose " Juste le docteur " répond il. D’où vraisemblablement le titre de la série " Doctor who " (docteur qui ). J’ai été très amusé par ce mec trouvé sur Internet s’intéressant au docteur. C’était une bonne idée pour nous donner quelques informations et répondre à certaines de mes questions. Preuve une nouvelle fois de l’importance prise par Internet dan notre société. On voit quelque chose d’étrange, et hop, on file tout de suite sur Google taper quelques mots clés. Par contre l’histoire de la matière plastique vivante était résolument kitsh et second degré avec les mannequins en plastique prenant vie et attaquant la population dans le but d’envahir la Terre. C’est amusant au début et j’ai beaucoup aimé la partie avec le petit ami en plastique. La fin, elle, oscille entre le ridicule et le délire total. Heureusement, on ne se prend pas une seconde au sérieux comme avec les mannequins en robe de mariée prenant vie. Bref, la série est à prendre comme un divertissement et il ne faut pas se prendre la tête en regardant la série. C’est du fun pur et dur et ça marche plutôt bien quand on se prend au jeu.

La fin est elle un peu trop téléphonée. C’est trop facile de voir Rose se jeter dans l’aventure en accompagnant le docteur. On force un peu trop dans cette scène et ça n’a rien d’inattendu. Maintenant, il fallait bien présenter notre duo d’une manière ou d’une autre et il n’y a pas à dire celui ci fonctionne assez bien. De plus, le Tardis voyageant aussi dans le temps, Rose pourra toujours revenir voir sa mère et son copain entre deux aventures passionnante en compagnie du docteur.

Au final, on a à faire à un bon divertissement. A la fois amusant, pas prise de tête mais pas non plus débile. La pointe so british de la série fait également mouche avec l’attitude et les répliques du docteur très savoureuses. Certes, les effets spéciaux font un peu sourire à l’image de la poubelle mangeuse d’hommes mais cela est remplacé à une inventivité rafraîchissante et le ton absurde et assumé avec un flegme tout britannique. On retrouve avec ce doctor Who le ton décalé de " chapeau melon et bottes de cuir " période Emma Peel où là aussi les histoires délirantes étaient au programme. En plus, comme j’aime beaucoup la ville de Londres c’était sympa de revoir la ville dans la série. L’essai est donc concluant en ce qui me concerne, reste à voir si la série pourra assurer sur le long terme mais je n’ai pas vraiment de doute là dessus. Partons donc chaque semaine à l’aventure avec le doctor Who sur la Deux. Du moins quand le sport ne viendra pas perturber sa diffusion et là, le ciel se fait déjà un peu plus sombre entre le tour de France et les jeux olympiques de cet été.

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Commentaires
S
Je suis content que tu as accroché au doctor who.<br /> Après 39 épisodes et les 2 speciaux, la série n'a jamais pondu un seul mauvais épisode. Juste 2 ou 3 épisodes moyens.
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