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Critik en séries
15 janvier 2008

Brothers & sisters : 2.10 The feast of Epiphany

rebecca_bsC’est peut être parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas vu B&S mais ça m’a fait plaisir de revoir les Walker. Je n’ai pas envie de voir la série changer, qu’elle devienne plus ceci ou moins cela comme ça a été évoqué ces dernières semaines avec le départ surprise de Jon Robin Baitz son créateur. Non, je veux que la série reste telle qu’elle est actuellement ou presque. Car c’est ce Brothers and sisters que nous avons aimé et je n’aimerai pas voir la série se transformer en vulgaire soap sans intérêt. B&S c’est autant Nora que Kitty ou Sarah, ça forme un tout. D’ailleurs on le remarque, les meilleurs séquences sont celles où toute la famille est réunie autour de la table et où tout part en vrille. Cet épisode réalisé par Laura Innes (Kerry Weaver dans Urgences) le confirme une nouvelle fois.

Ceci étant dit, passons à cet épisode qui est celui de la remise à plat. On pensait que certaines intrigues allaient prendre des proportions gigantesques et finalement on leur donne la taille qu’elles méritent sans en faire de trop. Et c’est cela aussi Brothers and sisters, un certain équilibre dans les intrigues. Ainsi, le secret de Tommy est enfin connu de tous y compris Julia mais ce n’est pas grave car Julia a trompé aussi Tommy à Phoenix et ils veulent mettre cela derrière eux et avancer. Un peu too much, un peu facile mais Tommy et Julia ont toujours été sans intérêt, ce n’est pas maintenant que ça va changer. Le plus amusant dans l’histoire, c’est Justin qui continue de coucher avec Lena et il semble vraiment l’aimer malgré tout. L’histoire semble se répéter car il couche avec l’ex maîtresse de son frère, comme Saul est sorti avec l’ex maîtresse de son défunt beau frère.

Pour Robert c’est un peu la même chose, on pensait que son secret de guerre allait faire exploser sa campagne et avoir de graves conséquences et il arrive à rebondir et à tirer avantage de la situation. Et ce qu’il dit au sujet de la guerre est vraiment très juste. Oui, dans ces moments là, on peut hésiter une seconde mais on ne doit pas choisir entre le bien ou le mal mais en ce qui est mal et ce qui est encore pire. Et le devoir des gens est de supporter ceux qui sont amenés à prendre ces décisions tous les jours. Et cela c’est vraiment quelque chose de fort, de magnifique et de très actuel. Et non, je ne veux pas voir B&S perdre son aspect politique. On peut être contre la guerre en Irak, contre le président mais il faut malgré tout supporter les troupes, ses jeunes hommes et femmes sur le terrain qui n’ont parfois pas voulu être au milieu de tout cela mais qui risquent leur vie. C’était une vraie leçon, car en dehors des querelles partisanes, c’est bien de ce dont il s’agit.

Robert s’en sort également sur la question d’avoir des enfants avec Kitty. On pensait que cette histoire allait prendre d’énormes proportions et je suis content qu’on en fasse pas une question de séparation entre eux. Au contraire, on tourne cela avec humour avec Kitty racontant à ses frères et sœurs que Robert ne veut pas avoir d’enfant alors qu’il dit juste que le timing n’est pas le bon (et sur ce point il a raison). Cette scène chorale où tous les secrets éclatent dans la cuisine est à mourir de rire et si typique de la série. Robert m’a fait rire quand il se fait plus protecteur quand on parle de son frère et encore plus quand il est perdu en se demandant qui est Lena. La scène juste avant, parlant de politique mais virant forcément au problèmes personnels est également très bonne car il y a beaucoup de sous entendus, on est dans le je sais que tu sais. Et Nora et Isaac ne doivent rien comprendre. Bref une scène excellente où l’on retrouve l’esprit de famille, un joyeux bordel à l’état pur. Même si finalement cette scène n’est pas si différente de celle au ranch en saison 1 avec Nora et un certain Treat Williams.

La pauvre Nora finit par se retrouver toute seule à table avec Isaac mais après tout c’est que qu’elle cherchait. Un rendez vous avec Isaac déguisé en dîner familial. Le duo Sally Field/ Danny Glover fonctionne bien mais on ne sait finalement pas trop vers où on va aller en ce qui les concerne. On ne passe pas assez de temps en leur compagnie. On sait qu’ils apprécient et aimeraient passer plus de temps ensemble mais cette histoire est elle faite pour durer ou pas ? Difficile à dire. Mais je me suis bien marré à voir Sarah danser quand elle comprend que sa mère à un petit faible pour un républicain.

Par contre deux personnes qui sont mal à l’aise l’une avec l’autre c’est Holly et David. Enfin c’est surtout Holly qui est mal à l’aise. Evidemment on passe par la case " David est il mon père ? " et c’est normal pour Rebecca de se poser la question. Après tout Holly lui a toujours dit que son père était un réalisateur minable. Normal que Rebecca se pose des questions mais j’espère qu’on aboutira pas à Rebecca n’étant pas la fille de William. Quelle idée de remettre à nouveau cela sur la table. Mais franchement je ne vois pas le but de cette histoire. Si ce n’est que l’on voit Holly mal à l’aise, un peu comme tout parent qui n’aime pas forcément parler de son passé à ses enfants. Surtout quand celui ci n’est pas glorieux. Je me méfie toujours de cette intrigue car elle pourrait entraîner la série dans une histoire qui ne me plairait pas du tout.

Deux autres qui commencent à passer du bon temps ensemble c’est Sarah et Graham. Là aussi on prend son temps et c’est une bonne idée. Je trouve Graham moins snob et au fond il pourrait être parfait pour Sarah. Ce sont des scènes un peu banal de tous les jours dans les bureaux de Ojaï mais ce sont des scènes que j’aime bien car elles sont naturelles et tirées du quotidien. Quoi de plus normal que de déjeuner entre collègues après tout. Et voir Sarah sourire et relax, ça fait plaisir.

Terminons par les intrigues à venir amenées dans cet épisode. Le retour futur de Jason. Et ça, ça me fait plaisir. J’aime bien le couple Kevin et Jason et ils ont besoin d’une explication après leur rupture. Et puis maintenant Eric Winter est libre comme Viva Laughlin s’est planté donc il pourrait rester dans la série une fois la grève terminée. Ça pourrait être sympa. De l’autre, notre toujours très moral sénateur bénéficie de l’abandon de son principal adversaire et devient donc le républicain le plus présidentiable. J’espère tout de même que là ça va s’arrêter à un moment car je n’ai pas envie que la série devienne " Brothers and sisters et Rob Lowe à la Maison Blanche ".

Encore un bon moment passé avec les Walker, et je dis bien avec les Walker car la partie sur Holly et Rebecca est beaucoup moins intéressante, à la limite du bouche trou car trop déconnectée du reste. Maintenant comme je l’ai dit, l’épisode sert à refermer la plupart des intrigues et à en ouvrir des autres. Il reste encore deux épisodes inédits avant épuisement de stock. Episodes diffusés durant le mois le février sur ABC.

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Commentaires
S
J'arrive pas à croire que tu ne boycottes pas cette série en représailles du renvoi du créateur. Tu me déçois beaucoup ;)<br /> <br /> PS : venez sur mon blog, il est plus mieux.
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