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Critik en séries
4 octobre 2007

Ugly Betty : 2.01 How Betty got her grieve back

betty201Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour le retour de Ugly Betty sur Critik en séries. Il faut dire que j’y avais été fort avec le week end marathon sur la série.

Contrairement à ce que laisse penser la formidable première scène de cette deuxième saison de Ugly Betty, cet épisode n’est pas du tout centré sur Betty. Au contraire, elle n’a pas vraiment d’intrigue à elle toute seule mais passe d’une intrigue à l’autre avec beaucoup de décontraction. Mais revenons d’abord sur cette toute première scène " Las passiones de Betty ". On nage en plein délire et surtout en plein télénovela mexicain. J’ai même cru qu’on allait avoir tout l’épisode dans ce style là. Ça aurait été super drôle et surtout très osé pour ouvrir la nouvelle saison. Mais pas sûr que ça m’aurait complètement plu donc je reste entre le soulagement et la déception, enfin là c’est un mot trop fort mais j’ai seulement trouvé celui là.

On retrouve donc tous les personnages du Queens et surtout de Mode trois semaines après le season finale. Et là surprise, Santos n’est pas mort. Enfin c’est ce que l’on croit au début et je dois dire que j’ai été super content car j’aimais bien ce personnage comme je l’avais expliqué dans ma dernière review mais plus l’épisode passe et plus on se demande si c’est vrai, si Hilda n’est pas en train de rêver. La fin de l’épisode nous ramène à la réalité et à Hilda seule dans sa chambre ayant perdu l’amour de sa vie. C’était vraiment une très bonne idée de nous faire entrer dans la tête d’Hilda et de semer le doute. Et c’était une superbe façon de dire au revoir à Santos. Par contre bizarrement Justin ne semble pas triste du tout de la mort de son père et s’inquiète d’avantage de savoir quand son grand père reviendra.

Trois semaines plus tard toujours, Daniel a la jambe cassée, quelques petites blessures mais en gros c’est tout. Alexis par contre est dans le coma. Bien sûr on fait durer le suspense et on sait que tel le baiser du prince charmant, les paroles de Daniel vont réveiller son sœur. Et c’est là que ça devient vraiment drôle. Alexis a perdu la mémoire et apparemment ne se souvient pas qu’il/ elle a subi une transformation pour devenir une femme. On nous laisse sur ce formidable retournement de situation à mourir de rire et ça promet d’être très drôle. Ça va sans doute apporter pas mal de scènes cocasses avec Rebecca Romijn plus masculine peut être. Bref j’en salive d’avance.

Wilhelmina profite de l’absence de ses deux rivaux pour occuper de très hautes fonctions à Mode mais il lui reste une sérieuse épine dans le pied en la personne de Claire toujours dans la nature depuis son évasion de prison. Là aussi une pointe de délire, les deux femmes vont se rencontrer, Claire sera déguisée en nonne ou en chat, elle ne sait pas encore. La rencontre croisée entre Claire, Marc, Yoga (l’autre prisonnière) et Willy est très bien réalisée et vaut le coup d’œil surtout pour Marc déguisé en Wilhelmina pour l’occasion. Pour ce premier round, ce sont les taulardes en cavale qui marquent un point mais rien n’est sans doute terminé entre ces quatre là.

Mais la partie la plus savoureuse vient sans doute d’Amanda. J’étais resté sceptique sur la révélation finale à son sujet mais au fond en faire la fille cachée de Fey Sommers est une bonne idée et toutes les scènes se rattachant à ce personnage sont excellentes. Déjà le look un peu enveloppé de Becki Newton est à mourir de rire avec ses grosses fesses. Ben oui, la belle n’arrête de bouffer tellement elle est stressée depuis cette révélation, ça en est au point que Wilhelmina la prend pour Betty en voyant son postérieur, bref l’insulte suprême. Par contre pas sûr que Bradford soit son père malgré les quelques ressemblances mises en évidence dans l’épisode. ça serait trop simple. Par contre j’ai adoré quand Amanda comprend que si c’est le cas, elle aurait couché avec son frère et pas qu’une peu. Ses parents, adoptifs donc, sont eux aussi pas mal givrés et organisent une petite partouze avec un couple rencontré sur Internet. Dommage d’encore et toujours nous ressortir l’un des rois de la guest star, mister Kurt Fuller pour interpréter le père d’Amanda.

Et pour finir, il y a Henry. Mais Betty ne veut pas s’occuper de lui, elle est déjà bien trop occupée comme cela. L’enterrement symbolique de sa romance avec Henry est émouvante mais aussi très drôle avec Daniel qui s’endort tellement Betty a apporté un tas d’objet aussi futiles qu’indispensables. Finalement Betty a sans doute bien fait de rien faire car Henry revient tout seul comme un grand à New York. Et là je ne peux m’empêcher du coup de trouver la fin de leur intrigue assez bidon dans la saison précédente. Bref on sort la baby menace pour l’évacuer l’épisode suivant. J’aime la dérision et les gros clichés mais il y a tout de même certaine limite.

Bilan : Difficile de parler d’un bon retour pour Ugly Betty en ayant vu le dernier épisode de la saison 1 il y a très peu de temps. Je n’ai donc pas eu le temps d’attendre, de m’impatienter, d’imaginer mille scénarios dans ma tête. Mais l’épisode reste à l’image de la série, c’est à dire très sympathique avec une touche délirante bien placée et bien sentie par ci par là. C’est reparti pour une année de folie. Hey Betty, you are beautiful !

En bonus, la bande annonce Brighter, bolder, bettyier de la saison 2 avec la musique de Mika :

Et son making of :

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