Ugly Betty : 1.19 Punch out

Baisse de régime pour Ugly Betty, l’épisode est moins amusant, plus convenu. Il y a néanmoins toujours le gros délire venant du Queens toujours aussi rigolo.

Alexis ayant gagné, Daniel retourne à sa vie de débauche et Betty essaye de le remettre dans le droit chemin. Pour la première fois de la série, Betty m’a vraiment énervé, elle est limite idiote dans sa quête pour sauver Daniel et l’empêcher à tous prix de d’amuser. Comme en début de série, on présente Betty comme le vilain petit canard qui au final est récompensé par sa loyauté et son travail. Bref c’est un peu un retour en arrière tant pour Betty que pour Daniel. Betty comprend néanmoins à la fin qu’elle ne doit pas toujours mettre son travail en avant. Une fois sortie du bureau, elle ne doit plus y penser. Du coup sans l’aide de Betty, Daniel se fout dans la merde. Il couche avec un top model qui est en fait mineur et la mère de la fille est bien décidée à faire chanter Daniel. Cela rappelle une intrigue assez similaire dans Melrose place entre Peter, Michael et Denise Richards (et oui !). Dans le milieu de la mode ça devait arriver un jour ou l’autre et la chute de cette intrigue me plait assez, je dois le dire.

L’intrigue d’Alexis comprend deux éléments qui m’ont toujours déplu dans les séries. Le premier c’est le coup du journal intime où on peut y retrouver une foule d’information sur n’importe qui. Là encore on se souvient du journal de Matt dans Melrose place. Mais ici, il s’agit du journal de Fey Sommers. Celui ci révèle au passage combien Bradford s’en est voulu d’avoir traité son fils si durement avant sa mort (ou prétendue mort). Deuxième élément énervant, c’est l’histoire de cette pièce secrète dans l’immeuble, le " love dungeon ". Ça sort de nulle part comme idée et c’est cela qui m’ennuie. De plus, un deuxième journal intime de Fey s’y trouverait et forcément on se doute qu’il sera la clé de la fin de saison et on trouvera une preuve pouvant innocenter Claire. Bref, pas terrible. Le seul truc marrant c’est Amanda qui trouve sans même s’en apercevoir l’entrée du love dungeon dans l’atelier de Christina et son petit jeu de peste pour essayer de devenir l’assistante d’Alexis. Et là ça deviendrait vraiment très très drôle car on aurait alors trois duos patron/ assistant d’enfer : Mark et Wilhelmina Amanda et Alexis et Betty et Daniel. J’aimerai beaucoup voir cela.

Parlant de Willy, elle arrive à ses fins dans son plan de séduction en se servant de la technique de Fey, c’est à dire en jouant sur le fétichisme de Bradford pour les pieds. L’intrigue et clichée et exagérée et vaut avant tout pour son résultat car un couple Willy, Bradford pourrait devenir tout simplement diabolique.

Trois intrigues moyennes donc mais heureusement, on retourne de temps en temps dans le Queens et là on a une intrigue de folie. Constance se révèle être une psychopathe veut épouser Ignacio. Et là c’est tout simplement hilarant. La série a droit à sa première psychopathe et on parodie les intrigues du genre avec tous les clichés de ce type d’intrigue poussé à l’extrême. C’est très très drôle. Voir Constance en robe de mariée ça vaut le coup d’œil, ainsi qu’Ignacio dans son costume bleu. Un retournement de situation délirant pour clôturer l’intrigue de Constance. Un must.

Bilan : On approche de la fin de la saison, dommage les intrigues ne suivent pas en conséquence. Mais rien d’alarmant. Seule Nachos tire son épingle du jeu avec une intrigue improbable de mariage forcé digne des soaps brésiliens. Le reste est finalement dans la normalité de la série et c’est sans doute pour cela qu’on apprécie moins car la série nous a habitué à plus de folie.