Ugly Betty : 1.18 Don't ask, don't tell

Episode différent mais le même schéma est appliqué. L’intrigue démarre lentement et on a droit à un bon gros délire quand des personnages de Mode débarquent dans le Queens.

Cette fois c’est au tour de Mark. Sa mère débarque à New York et devinez quoi ? Elle ne sait pas qu’il est gay. Je sais, c’est un tout petit dur à croire mais bon, une mère voit uniquement ce qu’elle a envie de voir comme Mark le dit si bien. De plus jusqu’à présent, il avait une fausse petite amie en la personne d’Amanda mais bon comme sa mère le presse un peu trop avec des idées de mariage. Il a rompu avec sa fausse petite amie. Cette rupture est d’ailleurs particulièrement drôle car elle ne repose sur rien. Mark n’a d’ailleurs pas hésité à charger le dossier de la réceptionniste en la faisant passer pour une droguée auprès de sa mère. Et forcément pour se venger, Amanda présente à la mère de Mark, sa nouvelle belle fille Betty Suarez. Une petite soirée en famille de le Queens s’impose donc et une fois de plus on a droit à un festival entre Ignacio et son bracelet électronique qui gueule s’il fait un pas hors de la maison ou encore Justin et son T-shirt " Free Claire " afin de soutenir Claire Meade arrêtée pour le meurtre de Fey. La séquence émotion arrive bien sûr lors du coming out de Mark et j’ai bien aimé l’utilisation de Justin à ce sujet, même si rien n’est vraiment défini en ce qui le concerne. On découvre un Mark touchant et moins superficiel qu’à la coutume. Malgré son côté bouffon c’est un personnage assez attachant dans le sens où il nous fait toujours rire et donc le voir triste m’a rendu triste aussi. Néanmoins encore une fois l’univers du Queens fait des miracles et cette technique commence un peu à m’énerver car on l’utilise sans arrêt. Que ce soit lors de la séance photo du bébé vedette, Daniel décorant le sapin de Noël, Claire lors du dernier épisode et maintenant Mark. Chaque fois un personnage doit sortir de son monde et arriver au Queens pour prendre une décision ou voir le monde autrement. C’était sympa au début mais maintenant ça devient un petit peu lourd comme procédé.

A Mode justement, la guerre entre les frères Meade fait rage pour le contrôle du magazine et pour une fois Daniel et Betty se retrouvent en situation d’échec. Ce n’est pas plus mal ainsi, comme ça Betty a gagne pas sur tous les tableaux. Contrairement à Wihelmina, je ne suis pas hypocrite quand je dis que la déco du bureau d’Alexis est vraiment joli. Très féminin certes mais ça ressemble bien à la personnalité d’Alexis, tout comme la séance très drôle tellement elle fait cliché. C’était une évidence, Alexis allait se mettre en couverture et là aussi ça fait partie intégrante du personnage qui veut être reconnu pour ce qu’elle est. C’est d’autant plus dommage que l’édito de Daniel ne paraîtra jamais car il est une superbe lettre personnel à son frère. Même si celui ci le bat sans arrêt, on voit à quel point Daniel l’admire et le respecte. Malheureusement ça ne semble pas être la même chose pour Alex où seul la compétition est intéressante.

Willy étant lâchée de toute part, elle met en place toute seule comme une grande son propre plan. Selon Claire seul un Meade peut diriger Mode et comme Wilhelmina veut devenir éditrice de Mode, il lui suffirait peut être pour cela de passer de Wilhelmina Slater à Wilhelmina Meade. Et le plan de séduction a déjà commencé. Certes de manière grossière avec Willy nue sous son gros manteau mais c’est bien dans l’esprit de la série. La question de la fin de saison est donc celle ci. Wilhelmina réussira t’elle là où Fey Sommers a échoué, séparer le couple Meade.

Bilan : Petit relâchement depuis deux épisodes. Mis à part l’inévitable et hilarante traditionnelle visite dans le Queens, il y a moins de délire. La série n’en reste pas moins plaisante mais on rit un peu moins. Par contre j’aime toujours autant la dynamique chez Mode, celle ci ayant été totalement relancée avec le retour d’Alex(is).