Heroes : 1.19 .07%

Episode bouche trou en attendant le 5 ans plus tard avec Hiro. S’il se passe des événements importants, ça n’empêche pas cet épisode d’être terriblement ennuyeux.

Comme je l’avais imaginé, Linderman nous livre quelques réponses et non des moindres. Lui même possède un pouvoir, celui de guérir. Ainsi il peut faire revenir à la vie une fleur en train de faner. On a également une confirmation, il y a eu par le passé un autre groupe de super héros qui a essayé de faire la différence mais malheureusement les membres sont partis vers d’autres directions par la suite. Ce qui laisse Linderman un peu amer dirait on. Malgré certains agissements, il n’est pas tellement méchant. Tout ce qu’il fait est dans le cadre d’un plan bien déterminé afin de sauver le monde et de le rendre meilleur. Mais pour cela, il faut que New York explose. Assez paradoxal. Sacrifier, 0,07 % de la population mondiale pour sauver les autres. Nathan n’est néanmoins pas prêt à sacrifier son frère pour cela. Mais Linderman sait comment manipuler les gens et caresse Nathan dans le sens du poil en lui faisant miroiter un avenir dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Un argument qui ne le laisse pas indifférent.

Le combat entre Peter et Sylar vaut le coup mais il est beaucoup trop court. On a plus l’impression d’un avant goût de la bataille finale. Néanmoins celle ci laisse une très bonne impression et l’utilisation des différents pouvoirs de Peter se fait de manière fluide et logique. Et Zachary Quinto est d’un charisme incroyable dans cette scène. Sylar ne fait pas peur, il est fascinant, on est hypnotisé par lui. Rien à voir avec le timide Gabriel du début. Par contre, Sylar se relève après avoir reçu une grosse armoire sur le dos mais s’évanouit quand il se fait plaquer au mur par le petit tableau roulant de Mohinder. Bizarre. On remet les pendules à l’heure. Le score est maintenant de un partout. Sylar a même un avantage vu qu’il a réussi à tuer Peter. Enfin oui, il a tué Peter mais celui ci n’est pas mort pour autant. Un autre paradoxe. Claire arrive à ressusciter Peter l’éponge en lui retirant le bout de verre qu’il a dans le crane. On se demande néanmoins si Peter aurait manqué à sa mère tant elle semble peu affectée par son décès. Celle ci semble calculer chacun de ses gestes et on commence à la voir sous un autre jour. Claire comprend notamment qu’elle est " comme elle ". On peut donc en déduire qu’elle est l’indestructible woman de la précédente génération ? Mais ce pouvoir de régénération n’échappe pas à Nathan qui y voit déjà un moyen de faire exploser la ville sans devoir sacrifier son frère. Malin le futur président américain. Peter une fois ressuscité, douché et rasé se la joue super play boy. On sent le look de Ventimiglia beaucoup trop étudié dans cette scène avec les cheveux en arrière, le chemise à courtes manches et la petite barbe de quelques jours qu’il n’avait pas lors du combat avec Sylar. Tout est fait pour attirer les jeunes filles vers le beau Milo. Les retrouvailles entre Claire et Nathan sont pour le moins très froides et j’ai été triste pour Claire car celui ci n’est visiblement pas le père qu’elle espérait. Même s’il a commis des erreurs Benett est au moins un père digne de ce nom pour Claire.

Justement à propos de Benett, il a la bonne idée de s’échapper de l’endroit où ses ex copains le retiennent prisonnier. Par contre il a la mauvaise idée d’emmener avec lui Ted et Parkman. C’est la partie la plus ennuyeuse de l’épisode, le pire étant qu’on y accorde une large place dans l’épisode. Le seul moment marrant est la scène où la team boulet se retrouve dans un petit café pour manger un morceau. Il y a même de l’humour quand Parkman comprend que Benett est un sous-fifre et qu’il ne sait même pas pour qui il travaille. Et visiblement celui derrière l’organisation ne serait autre que Linderman. Cela expliquerait pourquoi cette organisation s’intéresse de très prêt aux héros. Peu à peu tous les personnages semblent également se rassembler sans le savoir à un point déterminé, à savoir New York comme le rêve prémonitoire de Peter l’avait laissé entendre. Notre équipe de boulet ayant décidé d’aller à Big Apple afin de détruire un mystérieux système de traçage les mettant en danger.

Mohinder fait, lui, le chemin inverse de Benett et il se rapproche de la mystérieuse organisation en appelant Thompson. Une scène que l’on pourrait facilement oublier ou qualifier d’anecdotique mais qui selon moi peut avoir toute son importance pour la suite de la série et surtout pour le parcours du personnage.

Nikki ou plutôt Jessica est moins chiante qu’à la coutumée. Sa scène avec Linderman est même très réussie. On se rend compte qu’elle n’est pas totalement mauvaise. Après tout, elle l’a toujours dit, elle est là pour aider la gentille Nikki et elle ne veut en aucun cas prêter Micah à Linderman. Par contre il faut qu’elle arrête avec le gel dans ses cheveux, ça fait années 80 et c’est super démodé. Comme je l’avais également dit lors de la dernière review, l’utilisation de Candice permet de se sortir de n’importe quelle situation et j’ai trouvé la fin un peu trop facile quand elle prend la place de Nikki pour livrer Micah à Linderman qui a un petit service à demander au petit futé.

Sylar finit son périple en allant chez Isaac Mendez. Ce dernier accepte sa destinée de façon résignée. Après tout, il a perdu Simone et n’a plus rien à perdre. Il se laisse donc tuer par Sylar qui prend son pouvoir. Le futur se met donc en place car Isaac était mort dans celui visité par Hiro dans les premiers épisodes.

Hiro clôture cet épisode en faisant face à lui même dans le futur. Nous allons donc savoir ce qu’il se passera 5 ans plus tard si la bombe explose. Pour cela il faudra encore attendre.

Bilan : Comme je l’ai dit au départ, l’épisode contient beaucoup d’informations en particulier sur Linderman et les Petrelli. Mais l’épisode est globalement ennuyeux et assez lent. Il y a beaucoup de blabla. Tout ce que l’on veut c’est voir Hiro afin d’explorer le futur et celui ci apparaît seulement à la fin. On a vraiment l’impression de perdre notre temps malgré la richesse des événements. En relisant la review, celle ci donne une fausse impression de bon épisode car sur papier les bonnes idées sont là mais à l’écran le déclic n’arrive pas se faire.