Heroes : 1.12 Godsend

Après quelques épisodes où l’intrigue tournait un peu en rond, j’ai particulièrement bien accueilli ce nouvel épisode qui part résolument vers de nouvelles intrigues et surprend par bien des aspects.

Deux semaines ont passés depuis les terribles événements ayant conduit à la mort de Jackie et Claire continuer de faire croire à son père qu’elle ne se souvient de rien. Mais bon, elle insiste tellement sur cet aspect " oh, je ne me souviens pas du tout de cette soirée " que Benett va finir par se poser des questions. Claire joue d’ailleurs avec le feu, son copain Zach lui manque et si l’Haïtien ne peut pas lui redonner la mémoire, Claire décide de la lui faire retrouver en organisant un remake de ses précédentes aventures à l’aide de la caméra et d’une chute vertigineuse. Claire est vraiment touchante dans cet épisode car on la sent perdue et seule et comme toute cheerleader, elle aime être entourée et être au centre de toutes les attentions mais on sent une vraie blessure intérieure chez la pom pom girl. Assez ironique d’ailleurs vu qu’elle ne peut pas être blessée sauf moralement si on peut dire.

Hiro quand a lui, part dans sa nouvelle mission afin de trouver le sabre qui pourra l’aider à mieux contrôler ses pouvoirs de téléportation. J’étais vraiment sceptique à l’idée de cette confrontation avec le dinosaure mais la série trouve une astuce particulièrement amusante pour interpréter le tableau d’Isaac. Hiro trouve dans un musée son sabre sacré sur lequel il est difficile de manquer le fameux signe japonais que l’on retrouve en tatouage sur Jessica. Malheureusement pour Hiro, il a seulement volé une copie, l’original se trouvant par le plus grand des hasard chez Linderman à Las Vegas. La réunion des héros chez Isaac est excellente et le duo Hiro/ Nathan est toujours autant à mourir de rire. D’un côté Hiro toujours aussi drôle et de l’autre Nathan toujours aussi sérieux, le contraste est très amusant à voir. Simone s’étant résolue à l’idée de sauver le monde, elle décide d’aider Hiro. Mais ça la rend pas moins transparente. C’est inattendu comme rencontre et la dynamique de groupe fonctionne à merveille. Ça rend la série moins morcelée et on y trouve une meilleure cohésion de l’intrigue, tous allant vers un but commun ou presque.

Ce n’est évidemment pas le cas de Nikki qui se la joue toujours en solo dans une intrigue à mourir d’ennuie. Les seules scènes réussies sont celles entre DL et Micah et je trouve le petit Noah Gray Cabey très expressif et vraiment très doué pour son âge. La partie en prison, puis à l’asile est sans intérêt et on a du mal à prendre au sérieux la scène de double personnalité avec l’avocat. C’est censé être une scène dramatique et on a plutôt envie de rire. Il faut espérer que Nikki va moisir le reste de la saison dans sa camisole de force et qu’on la reverra le moins possible. Par contre la fin est géniale avec la pauvre Nikki implorant Dieu de l’aider, Jessica lui répondant " qui a besoin de Dieu, quand il m’a moi ". Vraiment excellent comme réplique !

Durant les deux semaines séparant les deux épisodes, Peter était resté dans le coma hanté par son rêve prémonitoire où il devient une bombe humaine. Les images du rêve sont toujours très stylisées et apportent de nouveaux éléments qui n’étaient pas présents dans la première version. Comme l’apparition de ce personnage hilare qui se trouve être un homme invisible. Les réactions de Nathan et de sa mère lorsque Peter sort du coma sont assez étranges car ils se soucient à peine de lui. Remarquez, il en fait de même de son côté, toujours obsédé par sa mission de sauver le monde, le monde se réduisant d’ailleurs à New-York. Sympa pour nous autres, habitants de la vieille Europe. Malheureusement Peter ne s’est pas réveillé avec l’envie pressante de se couper les cheveux. Dommage, car sa coiffure est de plus en plus incontrôlable. C’est le syndrome Ephram Brown, souvenez vous des saisons 3 et 4 d’Everwood. Ah non, c’est vrai, les français sont toujours bloqué à la saison 1 de cette série.

Le personnage le plus ambigu de l’histoire reste malgré tout monsieur Benett. Un personnage à double face. Il est gentil et prévenant avec Claire et à côté de cela, il ordonne qu’on efface la mémoire des gens ou détient en captivité un dangereux psychopathe quelque part dans son usine de papier lui servant de couverture. Car oui, Sylar est toujours sous son contrôle et la mort d’Eden est complètement zappée ou presque. Elle s’est donc sacrifiée pour rien et Sylar est toujours prisonnier. Benett est d’ailleurs très arrogeant voir méprisant durant la petite visite de Parkman et du FBI. Un tel air supérieur ne peut être que suspect et Benett se retranche avant tout derrière son ami haïtien afin de neutraliser le pouvoir de Parkman. Il est vraiment trop confiant, si vous voulez mon avis, mais ça fait tout l’intérêt du personnage. On apprend par contre, même si on pouvait déjà s’en douter, que Benett n’est qu’un pion parmi une organisation plus vaste. Qui sait, tout cela est peut être lié aussi à Linderman. Tous les chemins menant apparemment à ce mystérieux individu. La rencontre entre Benett et Mohinder n’est pas sans rappeler celle 6 mois plus tôt avec le père de ce dernier. Je me demande ce qu’une alliance entre les deux pourraient donner. Benett aimerait en tout la liste de Suresh mais il est encore très difficile de dire s’il la veut pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

Bilan : Après un petit coup de froid, la série se repart en beauté. Mis à part la partie sur Nikki, le reste est vraiment très bon. On avance bien dans les intrigues, il y a des interactions très agréables entre les personnages. Tout cela sans négliger l’humour principalement grâce à Hiro ou encore avec Claire mais là de façon plus indirecte car c’est assez marrant de voir Zach se foutre de sa gueule quand elle lui parle de leur amitié. Même Parkman n’est pas trop soûlant, c’est dire si l’épisode est bon. La suite pour bientôt. Il faudra même que j’accélère un peu sinon tf1 va finir par me rattraper à un moment.