Grey's anatomy : 3.23 The other side of this life (part II)

Suite et fin de ce double épisode consacré à l’introduction de la série dérivée de Grey’s anatomy, " Private practice " et mon sentiment reste inchangé par rapport à la précédente analyse. Au contraire, il s’est même accentué ce qui donne un beau n’importe quoi à Los Angeles comme à Seattle.

Private practice : Première scène tape à l’œil avec nos trois femmes du cabinet regardant béatement avec envie le jeune male à moitié à poil déambulant dans la salle avec gros plans sur ses muscles et ses abdominaux tablettes de chocolat et sa planche de surf à la main. Ça donne à mon avis un style très (trop) californienne à la série. Mais j’ai trouvé ça trop girly, girly pour moi. D’ailleurs c’est mon principal reproche à Private practice, la série est trop calibrée pour les femmes. Là où Grey’s anatomy permet facilement de réunir des hommes comme des femmes devant le petit écran, Private practice semble avoir pour seul et unique objectif de séduire les femmes. Les personnages récurrents ne sont toujours pas très intéressants. Pire, le personnage de Taye Diggs est d’une inconsistance à faire peur. Il ne connaît même pas la raison pour laquelle il a divorcé de Naomi et semble toujours attaché à elle malgré tout. La raison de leur divorce est carrément ridicule, il s’est réveillé un jour et pouf c’était terminé. Assez bidon. On pourrait en dire de même avec la psy qui n’est toujours pas remise de sa dernière rupture tel une gamine de 16 ans et le mec accro des rendez vous Internet est pathétique, même s’il montre la difficulté de rencontrer quelqu’un de nos jours. Mais bon, avec son air de loser, le personnage n’est pas très sympathique alors que l’objectif était sans doute de le rendre attachant par sa naïveté, un peu comme George O’ Malley au début de la série. Quant à Pete, il reste le beau mec dragueur nouveau petit ami en puissance d’Addison et je le déteste déjà. Pour tenter de lui donner un semblant de personnalité, c’est un médecin adepte des techniques alternatives et on lui sort une histoire de deuil qu’il n’arrive pas à surmonter. Rien de très innovant là dedans. La scène des aiguilles est totalement gratuite car mis à part cette petite scène pas très marrante, elle n’a aucune conséquence sur Addison. Pire, Addison et Pete s’embrassent déjà, avant même d’installer la moindre tension sexuelle entre eux. Certes, ça avait commencé comme ça aussi entre Derek et Meredith mais bon, j’aurai espéré quelque chose de plus mature pour le docteur Montgomery (sans le Sheperd). On continue l’intrigue de la grossesse de la mère porteuse devant décider à qui elle va donner le bébé. La scène après la naissance est formidable et c’est bien la seule. Les différents parents se fichent bien du bébé ou de la mère, ils veulent uniquement savoir qui est le vrai père et la réaction d’Addison est légitime. Elle a raison de les engueuler, ce ne sont qu’une bande d’égoïste. Stephanie Niznik, ma Nina d’Everwood partage malgré tout un peu plus tard une jolie scène avec Kate Walsh. On règle aussi en vitesse et avec humour, le mystère de la voix de l’ascenseur. Je suis content d’y trouver une explication rationnelle. Au final, la conclusion de cette partie de l’épisode n’est pas terrible, même si elle laisse la porte ouverte à un déménagement d’Addison pour Ocean Side.

Grey’s anatomy : Là c’est bien simple, on détruit quasiment tout ce qui avait été construit dans les derniers épisodes dans des retournements de situation improbables et ridicules. Le personnage d’Isaiah " you’re fired " Washington change complètement d’idée. Burke était celui qui était confiant dans son couple depuis trois saisons et en trois scènes il doute et ne semble plus très prêt à se marier. Le malaise est carrément palpable dans la grande scène entre George et Burke. Ceux ci n’osent même pas se regarder et récitent leur texte comme des robots sans la moindre émotion en espérant en finir au plus vite. Je peux tout à fait comprendre, mais bon si les deux acteurs ne peuvent plus se voir en peinture, il fallait simplement ne pas leur écrire de scènes communes. La réaction de Bailey est tout de même drôle avec George et Burke qui viennent lui demander conseil. J’adore Bailey, impossible de regarder la série sans elle. George continue de douter sur son mariage avec Callie et est de plus en plus attiré par Izzie. Certes ils vont bien ensemble et leur baiser dans l’ascenseur était excellent et tendre mais je ne peux m’empêcher de me dire que c’est mal. Et là, on traite l’adultère comme si ce n’était rien et Callie est constamment présentée comme la méchante sorcière de l’ouest et ça m’énerve vraiment ça. En ce qui concerne Meredith, mes craintes du dernier épisode se confirme, Susan qui n’avait rien il y a une heure, doit se retrouver sur la table d’opération et meurt. Non mais on ne pourrait pas donner un jour une intrigue joyeuse à Meredith ? Car là elle porte la poisse. Tatcher est choqué certes mais était ce une raison pour gifler sa fille ? Mais quel gros crétin, je vous jure, je comprend maintenant de qui elle tient Meredith. Elle a tout pris de son père dans le genre boulet. Tatcher est d’ailleurs devenu amnésique car il trouve normal de voir Richard s’occuper de sa femme. A t’il oublié que 20 ans plus tôt, c’est de la faute de Weber si la mère de Meredith l’a quitté ? Seul Alex s’en sort bien dans cette histoire. Notre amnésique met le doigt sur un sujet intéressant dont j’avais déjà parlé auparavant. Pourquoi Alex est t’il si gentil avec ses patients mais incapable de se comporter comme un être humain avec ses collègues ? Que lui est il arrivé ? Sans doute un sujet à creuser. Son père battait sa mère, ça on le sait mais il y a sans doute quelque chose d’autre. Affaire à suivre.

Bilan : Désolé pour ceux l’ayant aimé mais ma conclusion à propos de cet épisode est vraiment très négative. Tout se bouscule à Seattle de façon désordonnée sans pouvoir comprendre pourquoi et la spin off paraît bien fade elle aussi. Il reste deux épisodes afin de clôturer la saison 3 de Grey’s anatomy et je redoute un peu ce final car la préparation de celui ci n’augure rien de très bon.

Comments

[Nick]

Idem. La partie spin-off m'a vraiment gonflé, et la présence d'Addison ne suffit pas à rendre cela intéressant. Il faudra voir les retouches.

J'ai trouvé aussi que la mort de la femme de Thatcher était de trop, ça va trop loin dans le drame, et ça c'est dommage. J'ai comme l'impression que le final ne va pas être très drôle.

[Gaetan]

Moi aussi j'ai été plutôt déçu par ce double épisode. L'idée du spin off ne m'enchante plus du tout maintenant alors que j'étais pour au début.

J'aimais bien l'intrigue entre Meredith, son père et sa belle-mère mais là ça a pris un tournant trop dramatique qui m'a déplu. Ca devient plus du tout crédible le nombre de proches des héros qui meurent dans cet hôpital : on a eu le fiancé d'Izzie, le père de George, la mère de Meredith et maintenant sa belle-mère en moins d'un an. Bof !

[tarah]

tout à fait d'accord avec toi
j'ai trouvé la scène du surfeur cliché et ridicule
car d'une le type n'a pas un corps de rêve (bon subjectif)
de deux on dirait des femmes nympho en manque
or ce sont des docteurs quoi
alors qu'une scène comme ça serait drole dans ally mc beal avec le ton de la série la langue qui pend la musique et tout
là ça faisait ridicule et pitié

tout part en sucette, pendant 2 saisons on voit des histoires se consrtuire mere dere
burke cris et en 2 épisodes tout fout le camp.