Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Critik en séries
23 mars 2007

24 : 5.05 de 11H à midi

24_02Très très bon épisode, rempli d’action. Aucun temps mort. Le gros avantage par rapport à la saison dernière c’est que tout est lié à ce moment de l’intrigue. Ce qui se passe à la cellule antiterroriste, avec le président et les terroristes. Tout cela ne forme en fait qu’une seule et même intrigue vue sous des angles différents.

La cellule antiterroriste : La meilleure partie de l’épisode pour moi. Dès que Cummings a dit qu’il avait un contact dans la cellule, j’ai su que c’était Spenser le copain de Chloé. Ce n’était pas très difficile à deviner cela dit. Chloé, elle, tire toujours une drôle de tête, on a l’impression qu’elle est toujours prête à vomir. Edgar est un super boulet et le prouve une nouvelle fois. Il voit Spenser partir de façon mystérieuse mais préfère aller pleurer auprès de Chloé car elle ne lui confie pas les derniers potins de l’agence à propos de qui couche avec qui.

L’interrogatoire de Spenser n’est pas terrible tout de même, je préfère les méthodes super musclées de Jack. D’ailleurs rien que de voir Jack, ça lui a tout de suite fait peur au petit. Et les dernières minutes apportent de grandes révélations à la cellule au sujet de la taupe de la Maison Blanche. Je ne pensais pas que ça irait si vite de ce côté là mais j’aime beaucoup cela car on ne fait pas traîner les choses.

Un interrogatoire bien menée par contre, c’est celui de Diane Huxley par Audrey, on sent toute la gène des deux femmes et en particulier celle d’Audrey qui est clairement toujours amoureuse de Jack. Le moment où elle le voit par la fenêtre perturbe vraiment Audrey et Diane le remarque. Leurs retrouvailles entre Jack et Audrey sont simples et très pudiques. Mais un peu trop formelle malgré tout. Ils ne savent pas comment agir l’un envers l’autre après ces 18 mois d’absence.

La tentative de meurtre sur Jack est très bien menée, au point que je ne pensais même plus à ce tueur au sein de la cellule. Naïvement je me suis laissé avoir, je pensais que Tony était vraiment réveillé. Et là retournement de situation avec le faux médecin. Au moins maintenant on voit clairement quelles sont les intentions de Cummings, ce n’est pas une simple affaire d’espionnage de la cellule comme le pensait Spenser mais il semble directement lié à l’assassinat de David Palmer et la cellule en détient maintenant les preuves.

Contrairement à ce que j’ai pu penser dans les épisodes précédents, McGill n’est finalement pas si casse couille que ça et il se met directement du côté de Jack. Belle initiative. Pour une fois la cellule fait bloc, ça leur changera. Le seul moment ennuyeux à la cellule est la conversation entre Jack et Derek. Mais qu’est ce qu’on s’en fout des états d’âme de notre héros à la vessie d’acier.

La présidence : On continue de se focaliser sur Martha Logan et là je dois dire que j’ai moins aimé cette partie dans cet épisode. Certes, Martha parle toujours du complot mais ça m’a assez ennuyé cette fois car personne ne la prend au sérieux ou ne veut la prendre au sérieux. Car sachant que Walt Cummings est de mèche avec le mec dans l’ombre, j’ai trouvé sa conversation avec le président Logan très étrange. Logan dit que les divagations de sa femme au sujet d’un soit disant complot ne doivent pas être prises au sérieux et divulguées à la presse. Et il demande carrément l’avis de Walt pour l’envoyer ou pas dans le Vermont.

Bref rien de concret mais j’ai l’impression qu’il y avait pas mal de sous entendus entre eux comme s’ils étaient sur la même longueur d’ondes. Le président Logan serait il également impliqué dans le complot ? Walt Cummings ne serait il pas le seul au courant de ce qui se trame ? Ce serait tout de même énorme de voir le président américain impliqué dans des attentats. En tout cas, l’idée est lancée.

Les terroristes : On ne les voit pas beaucoup mais apparemment ils préparent une opération d’envergure avec du gaz neurotoxique. Le big boss se la joue à la Matrix avec les écrans d’ordinateurs où des codes verts défilent en arrière plan. Les allusions à propos du président russe et l’oppression de leur peuple fait à nouveau penser clairement à la Tchétchènie. La série sans pour autant s’engager sur le plan politique montre néanmoins jusqu’où un peuple désespéré peut aller pour se faire entendre. Une bonne base de politique fiction. Mais je ne vois toujours pas comment tout cela est relié à Palmer, Jack ou Cummings. On en saura sans doute plus bientôt.

Bilan : Un très bon épisode qui arrive parfaitement à relier toutes les intrigues entre elles. On ne relâche quasiment pas la pression. Un début de saison haletant bien plus prenant que celui de la saison 4.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité