Grey's anatomy : 3.12 Six days (part II)

L’un des meilleurs épisodes de la saison 3 jusqu’à présent mais aussi l’un des plus triste vu que l’on assiste à la mort du père de George. L’intrigue nous fait véritablement entrer à l’intérieur d’une famille d’un malade, plongée dans le chagrin et le deuil. C’est fait avec beaucoup de réalisme et d’humanité. Chaque scène est écrite et jouée à la perfection. Je retiendrai surtout trois scènes pour cette intrigue.

La première est celle où George s’énerve contre Bailey et Weber. Plutôt que d’avoir refermé après avoir vu l’avancement du cancer, ils ont continué l’intervention au risque de perdre le patient. Mais comme lui rappelle ses supérieurs, c’est avant tout le souhait du patient qui compte. On sent George à la fois révolté et très et T.R Knight offre l’une de ses plus belle prestation.

Deuxième scène clé, celle où Bailey expose les différentes options qui s’offre à la famille. D’un côté comme de l’autre la situation est de toute manière dramatique pour la famille O’ Malley. Les frères de George se tournent enfin vers lui pour prendre la décision et j’ai trouvé ce geste très beau, d’autant plus que la scène n’est pas poussive. Au contraire, elle est extrêmement réaliste, limite indécente car on entre vraiment dans l’intimité des personnages à un moment très douloureux. Bailey est une fois de plus très humaine, on la sent bouleversée quand elle dit à George qu’elle ne peut pas lui dire qu’elle décision prendre. Cette fois elle n’est plus son titulaire mais son médecin et même aussi son amie.

Troisième scène à retenir, celle des adieux des O’ Malley à leur père et mari. Une scène emprunte d’une grande pudeur. Bailey se fait très discrète en débranchant son patient.

Bref une intrigue vraiment réussie alors que je l’avais trouvé un peu longue dans les épisodes précédents. Au final je ne regrette pas sa longueur car ça nous offre ici une conclusion plus que remarquable. Grey’s anatomy prouve qu’elle est bien plus qu’une série sur les amourettes entre médecins avec une telle intrigue. Je pourrai également citer deux autres scènes, celle des excuses de George à son père pour lui avoir menti quand il était petit. Une anecdote assez marrante pour un moment émotionnellement très fort. La scène entre Cristina et George est aussi très belle avec Cristina triste de voir George rejoindre le club des orphelins dont elle fait aussi partie. Cristina laisse place à un peu plus d’humanité, même si on voit que s’ouvrir aux autres lui est difficile. Bref une intrigue grandiose.

Forcément à côté d’une telle intrigue, les autres ont un peu de mal à rivaliser. L’intrigue de Meredith concerne aussi sa relation avec son père. Finalement c’est trop injuste, Thatcher mourrait, ça ne lui ferait rien alors que là la mort du père de George bouleverse tout les repères du jeune interne. Comme il le dit, il ne connaît pas de monde où son père n’existe pas. Meredith se rapproche un peu de son père si on peut dire mais cela se fait très lentement et finalement de façon très naturelle. L’intrigue du ronflement est toujours amusante même si je ne voyais pas de quoi y consacrer deux épisodes. La conclusion est par contre très jolie.

Après s’être interrogé dans le dernier épisode sur ce qu’il y avait entre Mark et Addison, on connaît le fin mot de l’histoire. Neuf mois plus tôt, elle s’est faite avorter du bébé de Mark. Et on arrive pile poil à la date où elle aurait du accoucher. Je pense qu’Addison a pris la bonne décision. Comme on le remarque Callie, McSteamy aurait fait un très mauvais père et si Addison voulait un enfant, c’était avant tout avec Derek. J’ai bien aimé cette intrigue, par contre la conclusion avec Addison qui embrasse Karev au bar, j’ai trouvé cela un peu gros. D’autant qu’elle l’embrasse en public.

Comme prévu, Izzie finance l’opération de sa patiente mais comme on passe assez peu de temps sur cette intrigue, ça passe plutôt bien et ce n’est pas si too much que ça. Je suis d’accord avec la décision de Bailey de refuser à Izzie de participer à l’intervention. Elle a raison de la protéger d’elle même, Bailey a bien agi et son attitude est en fin de compte très maternelle. Par contre j’ai bien aimé aussi leur dernière scène quand Izzie lui dit qu’elle est à la fois un chirurgien et à la fois une personne qui s’implique émotionnellement. Comme l’avait dit Weber à Bailey en début de saison, cette humanité qu’elle laisse transparaître fait d’elle un meilleur médecin car justement elle se soucie de ses patients.

Pour Burke et Cristina, je pense qu’il n’y a plus grand chose à dire. Je pense qu’on est allé au bout des possibilités narratives les concernant. Du moins dans l’état actuel des choses. C’est à Cristina de faire le premier pas avant tout. Ça a d’ailleurs l’air d’amuser Burke de la voir se démener comme une folle comme dans la scène du plateau repas. Bref, la balle est dans le camp de Cristina si elle veut voir évoluer sa relation avec Burke.

Bilan : L’un des meilleurs épisodes de la saison 3 jusqu’à présent dont les intrigues jouent habillement avec les émotions et les différentes relations entre les personnages.

Comments

[Gaetan]

Je viens de voir l'épisode et effectivement j'ai trouvé qu'il était vraiment très bon. George est le personnage que j'aime le moins dans la série mais j'ai trouvé que l'acteur a été très bon sur le coup. Autrement, j'ai beaucoup aimé les 2 scènes entre Bailey et Izzie en début et en fin d'épisode. Pour Addison et Alex, je suis assez partagé, j'ai un peu de mal à trouver leur attirance crédible. Et je suis d'accord, le baiser dans le bar, ça le faisait pas du tout !