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Critik en séries
19 février 2007

FBI portés disparus : 5.03 Appels d'urgence

w07Super gros cafouillage samedi soir sur La Deux. La RTBF diffusait la demi finale du tournoi d’Anvers et avait compté très large en prévoyant FBI à 21h35. Le match de tennis ayant fini beaucoup plus tôt que prévu (seulement en deux sets), La Deux avance ses programmes et annonce non pas un épisode de FBI mais carrément deux. Déjà je râle car ce n’était pas qu’il y avait de prévu. Finalement le premier épisode est une rediffusion afin de mettre l’inédit à 21h35, comme prévu dans l’horaire d’origine. Le problème c’est que le premier épisode rediffusé était un épisode en deux parties. Okay pour commencer l’inédit à l’heure prévue à l’avance mais dans ce cas, messieurs de la RTBF vous auriez pu diffuser un épisode indépendant se suffisant à lui même et non la première partie d’un double épisode.

Ceci étant dit, passons maintenant à la review de l’inédit de 21h41. Je n’ai pas été déçu d’avoir attendu car c’était vraiment un bon épisode comme au bon vieux temps où FBI était une bonne série reflétant la société américaine dans toute sa diversité. Jessica Lawson une opératrice du 911 (numéro d’urgences aux USA) disparaît après avoir reçu un appel haineux. Et nos amis du FBI partent à sa recherche. Tout de suite Elena met les points sur les i avec Danny. Ce qu’il s’est passé la semaine dernière n’était que le boulot et rien de plus. Mais elle en parle tellement que visiblement elle a un réel problème avec ça. Est ce qu’embrasser le beau Danny lui aurait plu ? Jack, une fois de plus, n'est pas très présent, c’est Vivian qui gère l’enquête d’une main de maître. D’ailleurs juste après la disparition, c’est Jack et Vivian qui arrivent dans les bureaux du 911 et ça donne clairement l’impression d’avoir deux boss plutôt qu’un seul. Et le moins que je puisse dire c’est que Vivian assure vraiment dans ce rôle, Marianne Jean Baptiste a beaucoup de charisme et pourrait facilement remplacer Lapaglia qui ne semble plus très motivé par son personnage.

L’enquête est très bien écrite et nous fait avancer indice après indice, suspect après suspect de façon très cohérente. J’ai bien aimé ce côté jeu de piste car ça permet de débuter avec une situation de départ et puis d’arriver au final avec tout à fait autre chose. Un peu à la Simpsons finalement. Et il est quasiment impossible de deviner ce qu’il s’est passé juste avant le dénouement final, à moins de mettre le magnéto sur pause et d’émettre 10 hypothèses. On soupçonne d’abord le gars qui s’en est pris à Jessica à la sortie de son boulot car l’ambulance qu’elle lui avait envoyé est arrivée trop tard et sa femme est décédée à cause de cela. Un premier suspect parfaitement logiquement mais qui n’est pas le bon. Celui ci permet néanmoins de fournir un indice important car Jessica s’est rendue sur le lieu où une agression a lieu quelques jours plus tôt. Nos enquêteurs y découvrent un nouvel indice, elle a volé une cassette de surveillance d’un magasin. On brouille les pistes avec cette histoire de meurtre du chien de Jessica mais là c’était une fausse piste. Cette partie nous permet néanmoins d’en savoir plus sur l’état d’esprit de notre disparue qui voulait à tout prix sauver l’une de ses amies des griffes de son mari particulièrement violent. Un indice pas si anodin que cela vu qu’il permettra au FBI de fouiller dans le passé de Jessica où l’on apprendra qu’elle a été violée à l’université après une conférence de médecins. Les pièces du puzzle se mettent alors en place. Et si Jessica aurait reconnu la voix de son agresseur lors de l’appel au 911 correspondant à l’agression en rue ? D’où le vol de la cassette de surveillance pour pouvoir l’identifier. Elle emmène alors son violeur dans les docks mais Vivian et Danny arrivent à temps pour l’empêcher de commettre une bêtise, d’autant que ce médecin là n’est pas son violeur, celui ci étant déjà en prison pour une autre agression. Une enquête menée de main de maître où chaque indice compte comme je l’ai démontré. L’épisode nous montre aussi le parcours d’une femme au bout du rouleau et qui craque sous la pression après avoir trop longtemps refoulé une expérience traumatisante. Le seul vrai reproche et celui là je le fais souvent, c’est le côté interchangeable des enquêteurs qui ne sont pas assez impliqués dans l’histoire. Après coup, on ne sait même plus qui a fait quoi et ça rend les personnages principaux transparents.

Bilan : Un très bon épisode, c'est seulement le début de la saison et le rythme peut vite retomber mais ça me donne une meilleure image de FBI portés disparus. On retrouve par certains côtés la série que j’avais tant aimé dans les saisons précédentes.

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Commentaires
G
Excellent épisode, j'ai trouvé ! Rien à redire, c'était du grand FBI. Le traumatisme du viol subi par la jeune femme est décrit de façon très juste. <br /> <br /> J'aime beaucoup la scène finale de l'épisode, quand elle réalise qu'elle s'est trompée de type. Les scénaristes auraient pu pousser le sadisme un peu plus loin en laissant le docteur se faire tuer et en apprenant à la jeune femme après coup qu'elle s'était trompée. Mais FBI n'a pas le cran d'aller aussi loin et de faire des fins d'épisodes aussi sombres, ce que New York unité spéciale n'aurait pas hésité à faire par exemple.
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