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Critik en séries
31 janvier 2007

Rome : 1.07 Vaincre ou mourir

rome_pompeeMeilleure soirée par rapport à la semaine dernière où les deux épisodes de Rome étaient un peu mous. Ici, pas le temps de s’ennuyer un seul instant. Mais commençons dans l’ordre avec ce premier épisode de la soirée qui nous montre la chute de Pompée. Celui ci était tellement certain de sa victoire qu’il s’est laissé surprendre. Comme le dit César et le titre de l’épisode, c’était vaincre ou mourir. Pour une fois la série nous épargne la violence et le sang de la bataille. On nous offre à la place de superbes images de la préparation du combat. L’important n’est finalement pas la bataille mais bien les conséquences de celle ci. Malheur au vaincu pourrait t’on dire vu que Pompée est lâché par tout le monde et se retrouve seul. Hier il était un grand général et aujourd’hui il n’est plus qu’une vieillard qui se cache. Le plus terrible dans cette histoire c’est la façon dont César accueille Brutus. Il agit comme si cette guerre n’avait été qu’une petite querelle entre amis. Une fois la guerre terminée, tout le monde s’embrasse, peu importe les milliers de soldats qui sont morts. Ça a un côté assez choquant mais aussi très significatif des guerres qui sont avant tout la volonté des puissants et c’est toujours les petits qui payent les pots cassés. La guerre de 14-18 était un fait un conflit entre cousins, pendant que la guerre du golfe oppose l’Amérique à Saddam Hussein qu’ils avaient eux même aidé militairement quelques années plus tôt.

Pendant ce temps dans Romlosta, Vorenus et Pullo sont les seuls survivants du naufrage. Un peu facile tout de même que ce soit nos deux héros les seuls survivants. Forcément pour garder la continuité, il valait mieux qu’il en soit ainsi mais bon, j’ai tout de même tiqué. Cette partie ne manque pourtant pas d’humour avec le duo Pullo/ Vorenus. Quand Vorenus repère le cadavre qui flotte (grâce au souffle d’air de Pluton d’après lui), j’ai directement pensé à cette idée du radeau de cadavre mais je ne pensais tout de même pas que la série allait oser. Mais rien n’arrête Rome et voilà nos deux valeureux soldats qui construisent un radeau de cadavres. C’est à la fois glauque et très marrant. Peut être que si Michael de Lost avait construit un radeau de cadavre, il n’aurait pas perdu son fils et ne nous aurait pas emmerdé avec ses " they took my son ". Autre facilité, Vorenus et Pullo s’échouent pile devant Pompée, même si ça permet de réunir les personnages. L’attitude de Vorenus est très louable vu qu’il laisse la vie sauve à Pompée qui a ce moment là est un homme brisé. On approfondit ainsi la psychologie de Lucius. Certes c’est un soldat mais pas une brute sanguinaire. Sa droiture et son honnêteté vis à vis de César est impressionnante, il n’a vraiment peur de rien. J’ai bien aimé la courte intervention du mercenaire au nez cassé, c’était marrant son petit masque. Dommage pour lui, il est mort. Malheureusement la clémence de Lucius ne portera pas chance à Pompée qui à peine arrivé en terre égyptienne est tué et décapité. Une scène particulièrement forte et symbolique car avec la mort de Pompée c’est une page de l’histoire de la série mais aussi de l’histoire avec un grand H qui se tourne. Une superbe scène finale qui donne envie d’en savoir plus, d’autant que César lui aussi compte bien se rendre en Egypte pour retrouver Pompée.

A Rome proprement dit, Attia est en mauvaise posture vu que les nouvelles ne vont bien entendu pas très vite à être connue. Elle demande à nouveau l’aide de Servillia. Je dois dire que j’avais vu venir le baiser entre Servillia et Octavia car on voit dès leur première intervention dans cet épisode que le courant passe drôlement bien entre elles. Rome continue ainsi à choquer avec ce baiser long et passionné entre les deux femmes.

Bilan : Un très bon épisode centré sur la chute de Pompée, magnifiquement décrite. L’épisode préfigure aussi l’arrivée de César en Egypte. J’ai hâte de voir Cléopâtre. Après deux épisodes un peu mous la semaine passée, Rome brille à nouveau de toute sa splendeur.

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