House : 2.02 Leçon d'espoir
Bonne idée de diffuser un deuxième épisode dans la foulée du médiocre season premiere ça permet de mieux faire passer la pilule d’autant que ce deuxième épisode est de loin bien supérieur. Si je voulais être aussi méchant que le docteur House, je dirai que c’est l’absence de Stacy qui rend cet épisode plus agréable. C’est con car j’aime bien Sela Ward et le personnage de Stacy n’est pas trop mal mais bon là je dois dire que son absence rend l’air plus respirable.
Wilson demande à House de l’aider sur le cas d’une petite fille cancéreuse qui a eu une hallucination. Mais qu’est ce qui cloche chez elle ? Pour être politiquement incorrecte, House ne la porte pas dans son cœur, ces petits enfants malades hyper courageux ce n’est pas sa tasse de thé. Du coup c’est son équipe qui se tape tout le boulot. Comme d’habitude d’ailleurs, ce n’est pas nouveau. Chase nous dévoile une part noire de sa personnalité et se révèle être un dangereux pédophile. La petite est triste car elle n’a jamais été embrassé par un garçon, ni une ni deux Chase l’embrasse et pas juste un petit baiser de rien du tout d’une seconde qui effleure ses lèvres, non ça dure bien plus longtemps que ça. Non, là franchement Chase a dépassé les bornes, même Cameron est écœurée et je dois dire que moi même aussi. Enfin pas choqué que l’on montre cela à la télé mais par Chase qui décidément est irrécupérable. Pour donner un semblant de continuité à la série, on nous rejoue le gag des marqueurs qui avait bien marché dans le 2.01. Cette fois ci, Cameron est autorisée à écrire au tableau, Chase lui n’est visiblement pas près pour une tâche si importante, il reste le préposé aux bisous. House demande aussi à Cameron de rester à l’écart car elle pourrait bien finir par adopter la fillette (cfr le 2.01 et l’intrigue sur la fille qui tousse). La scène la plus remarquable revient au face à face entre House et sa patiente où ils ont une conversation à cœur ouvert. La fillette avoue que si elle continue de s’accrocher c’est avant tout pour ne pas laisser tomber sa mère qui si elle meurt se retrouvera toute seule. Comme le lui rappelle House, c’est sa vie à elle et non celle de sa mère dont il est question. Même si là, il a tort d’après moi, notre vie est entremêlées à celles des autres et nos décisions ont un impact sur la vie de nos proches. Raisonnement que House doit ignorer ou préfère ignorer. J’ai bien cru que cette fois ci la patiente allait y passer et j’étais déjà tout content (je sais je suis sadique). Mais en fin de compte non, House trouve à la dernière minute une solution miracle. Comme elle est de toute façon en train de mourir, on va la tuer artificiellement pour découvrir où se cache le caillot qu’elle a dans le cerveau. La scène avec le sang qui repart est excellente, digne d’un film policier à suspens où l’on cherche le coupable. Pour une fois ce n’est pas Sherlock House qui à l’œil mais Watson Foreman. Le tout se finit par un sirupeux happy ending avec la fillette qui sort de l’hôpital accompagnée d’une haie d’honneur des médecins et là je dis vraiment stop. Ça donne de faux espoirs aux gens malades, d’autant plus aux jeunes malades qui regardent peut être la série. Comme le rappelle House son cas est de un sur 10.000 sur un sur 10.000 et malgré tout elle s’en sort. Certes elle ne pète pas la forme pour autant mais on nous laisse croire que tout ira bien pour elle par la suite. House est même plus humain tout en gardant son air nonchalant. Par contre la fin avec la moto est sans le moindre intérêt, sans doute un message caché là dessous mais bon on s’en fout.
Bilan : Un bien meilleur épisode que le premier de la saison 2 mais le happy end systématique commence à me gonfler de plus en plus, ce n’est même plus amusant car on sait que quoi qu’il arrive House sauvera la situation à la dernière minute tel James Bond. De toute façon pour rétablir l'équilibre, il faudrait que House perde tous ses patients cette année et je doute que ça arrive.
Et comme je suis très très méchant, voici le nouveau générique pour la saison 2 de House. Attention les oreilles, ça va faire mal :