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Critik en séries
29 novembre 2006

Desperate housewives : 3.10 The miracle song

dhw310Dernier épisode de l’année pour nos femmes au foyer désespérées. La pression était donc grande après les quelques derniers épisodes particulièrement mauvais (n’ayons pas peu des mots). Au final, c’est un épisode assez réussi et même très bon qui renoue avec l’humour, le mystère et les bons mots qui ont fait le succès de la série. Reste l’éternel problème qu’est Susan Mayers, même avec la meilleure intrigue du monde Teri Hatcher est tellement mauvaise qu’elle arriverait à la rendre plate et sans intérêt… tout comme le décolleté d’elle arborait dans les 80 aux côtés de Richard Dean Anderson dans McGyver. Décolleté qui depuis s’est étrangement rembourré. Le docteur serait t’il passé par là ? Non, non, je ne vais pas lancer des rumeurs, ma voisine en chaise roulante pourrait bien clamser à cause d’elles. Et oui, j’ai retenu ma leçon de l’intrigue hebdomadaire de Lynette Scavo. Aujourd’hui, plus que Marcia Cross, c’est belle et bien Felicity Huffman qui est la plus talentueuse actrice du casting. Dans le précédent épisode, elle confiait sa suspicion vis à vis de Art à madame McClusky. Normal donc que dans cet épisode tout le village (qui se limite à la seule Wisteria Lane, le chemin des glycines) soit au courant de le gentil voisin est un méchant pédophile. Durant tout l’épisode, on nous balade en nous disant que Lynette a eu tort, qu’elle a réagit au quart de tour et détruit pour rien la vie d’un homme tranquille et de sa sœur handicapée. La pauvre sœur vient même implorer Lynette qui malgré tout reste stoïque, elle sait ce qu’elle a vu, c’est elle qu’il le dit. Ce sera la seule et unique conversation qu’elle aura avec la paralysée sous bonbonne à oxygène vu que la pauvre mourra peu de temps après à cause du stress provoqué par la manifestation. Et là comme Lynette, on est désolé, on se dit "Mais qu’est ce qu’elle a fait ? c’est horrible !  ". Lynette prend la relève de Paul Young , en serial killeuse de Wisteria lane. En quelques épisodes, elle a réussi à tuer de façon indirecte deux personnes sans que ça ne tracasse personne. C’est là que sa scène finale intervient. Une scène magistrale et angoissante comme nous la rappelle la musique de fond. Et oui, Lynette avait vu juste pour Art et jusqu’à présent sa sœur lui servait de garde fou, l’empêchait de s’adonner à sa perversion mais maintenant il est libéré et peut déménager autre part. Loin de Wisteria lane où il pourra abuser des petits garçons du coin. Ça fait froid dans le dos rien que d’y penser. Mais j’ai envie de me dire, quoi c’est tout ? Art s’en va après avoir montré son vrai visage et nous n’irons pas plus loin ? Ce n’est pas que je veuille voir les gosses de Lynette abusés sexuellement mais si on en reste là je trouverai cela un peu court. Pire la série montrerait une fois pour toutes qu’elle n’a pas de couilles. On effleure à peine un sujet délicat mais très intéressant. Il faudra attendre janvier pour connaître la suite.

Dans ma review de la semaine dernière, je disais qu’Orson reviendrait vite à la maison et j’avais raison. Et si Orson n’était pas si tordu que ça en fin de compte ? Et si c’était sa mère la plus diabolique des deux car Orson semble également en savoir beaucoup sur sa mère indigne. Ok, il a roulé en voiture sur Mike mais ce n’était pas bien méchant. Qui n’a jamais voulu en faire autant à part cette gourdasse de Susan ? Il m’avait plutôt l’air sincère quand il se confie à Bree sur son mariage forcé avec Alma. Et Alma ne m’a pas non plus l’air très net car il ne faut pas être très claire pour comploter avec la mère d’Orson. Car oui, le gros cliffhanger de cette fin d’année repose sur la découverte qu’Alma n’est pas si disparue que ça et pas si morte non plus. Elle roule même dans une belle voiture aux vitres teintées. Donc Orson n’est pas responsable de sa disparition (quoi que ?) et encore moins de sa mort. Et si Mike a bien tué Monique, Orson est finalement blanc comme neige ou presque. Qui l’eut cru ? C’était amusant aussi la partie de cache cache avec la caméra pour dissimuler le petit ventre rond de Marcia Cross qui commence à se voir. Une fois elle est de dos, une fois à moitié cachée par la grosse tête de madame McClusky qui est au premier plan ou alors on ne la cadre qu’à moitié façon Melrose place quand Heather Locklear était enceinte. Au sujet de Mike, là oui, je m’étais trompé il reste en prison. Sauf si bien sûr le vilain Ian lui paye un super avocat à condition que Susan ne le revoit plus jamais. C’est vrai, Ian n’a jamais été très sympathique mais de là à en faire un gros jaloux possessif je trouve ça très moyen. Mais bon c’est l’intrigue de Susan, c’est donc normal si c’est nul et que ça ne sert à rien. Je retiendrai surtout de cette partie Eddie qui rompt avec Mike à façon hilarante. Connaissant Eddie ce n’est pas étonnant qu’elle se casse dès que les ennuies arrivent. Elle au moins à de la moralité. Ce n’est pas comme Gabrielle qui manipule des gamines de même pas 10 ans afin de se trouver une nouvelle pompe à fric, enfin je voulais dire un nouveau mec. C’est la partie la plus drôle de l’épisode. C’est un peu la même chose que les semaines précédentes mais en plus drôle. Gabi est divine en garce calculatrice prête à tout pour avoir ce qu’elle veut. C’est sur que dès que l’on voit le mec de dos on sait ce qu’il va se passer mais c’était tout de même très drôle et plaisant à suivre. Et puis Eva Longoria sait bien jouer la comédie donc les scènes d’humour passent à merveille. La même chose aurait été plus pénible avec Susan.

Bilan : Un épisode qui me redonne confiance en la série, vivement 2007 pour voir la suite.

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Commentaires
G
J'ai adoré l'intrigue autour du voisin pédophile de Lynette. Cette histoire était vraiment horrible et magnifique, surtout quand on pensait qu'elle s'était trompée et qu'elle avait indirectement causé la mort de la soeur. Finalement, Lynette est donc hors de cause puisqu'elle avait raison ! On n'ose pas vraiment dire "ouf" tant la scène finale avec Art est dérangeante. Je trouve bien que la série s'essaie à des sujets plus graves comme la pédophilie. C'est plutôt réussi même si c'est vrai que tout ça se termine un peu trop vite. Les scénaristes voulaient sans doute boucler cette intrigue avant Noël. C'est presque dommage. <br /> J'ai toujours trouvé que Felicity avait plus de talent que Marcia. Maintenant, c'est vrai que Bree a été davantage mise en avant que Lynette, surtout dans la saison 2 et je comprends aussi les fans de la rouquine. ^^
J
Tao, en plus de tes indéniables qualités de "analyseur" de séries tu as celle de ne pas blairer la Teri. Tout ce qui touche à cette fille n'a aucun intéret (cf. l'histoire de son père et maintenant cet insupportable anglais ...).
J
Ouf, après 9 épisodes, soit quand même 6h30 de programme (!), on arrive ENFIN à un niveau presque égal aux moins bons épisodes des premières saisons (il y a donc encore des progrès à faire mais on est à présent sauvé des catastrophes sidérales des épisodes précédents).<br /> J'ai enfin ri un peu, enfin senti du suspense, enfin tressailli, ça faisait TRES longtemps que Desperate ne m'avait plus fait ces effets et j'en suis ravi !<br /> <br /> En fait, selon moi, un élément majeur (parmi d'autres causes) explique pourquoi cette saison 3 est mauvaise globalement et décline progressivement, et cet élément c'est la SUBVERSION, qui était le moteur de la série à l'origine, et qui a totalement été gommée depuis.<br /> <br /> En effet, qu'avions-nous dans la (merveilleuse) saison 1 ? Petit voyage dans le temps... : une mère de famille apparemment sans reproche se dézingue par une belle journée ensoleillée, une ancienne top modèle trompe son mari à longueur de journée sous son nez avec un éphèbe sans le sou, un mari engoncé dans un foyer ultra-guindé a un insolent de fils homo et se fait sado-masochisé au cuir et talons-aiguilles, une mère divorcée partage tous ses secrets sexuels avec sa fille pré-pubère, etc. Le tout dans une ville-catalogue sans un faux pli aux jardins magnifiquement entretenus et aux gazons verdoyants... Waou, la belle société que voilà !!..<br /> En 2 épisodes, c'est toute la satyre d'une société conservatrice dont on imagine la piété et la pudeur que l'on reçoit en plein figure pour notre plus grand plaisir... pourquoi ? parce que le réalisateur les rend en plus drôlissimes, attachants, vicieux, glamours, bref, de fantastiques portraits anti-conformistes qui tranchent avec tout ce magma conventionnel de personnages défraichis qui étaient l'apanage de beaucoup de séries jusqu'alors...<br /> <br /> Patatra!!!... Et DEVINEZ ce qui s'est passé depuis ?? Bizarre, TOUT ce qui faisait mouche et subversif a PRECISEMENT disparu de la série, au gré des épisodes, comme par magie pour revenir à l'amérique de Bush ! Des exemples ? Gabrielle n'est plus la nymphette qu'elle était, elle redevient, o comme c'est beau la petite princesse qui reve de son prince charmant plus agé qu'elle ben oui ça fait plus réglo qu'avec un jeunot qui taille des haies, l'histoire de mary-alice est enterrée (exit zach et son père), Rex est mort depuis belle lurette, le pharmacien assassin aussi, le pédophile de la saison 3 se barre (à peine la seule histoire subvesive commence qu'elle termine 2 épisodes après, alors que celle de l'anglais Ian traîne, traîne, traîne, ben voyons, c'est normal ça fait pas de vagues, c'est du bon chrétien tout ça), le fils homo et maniganceur s'est fait couper la langue depuis 1 saison (haro aux gays, ils n'ont plus le droit de s'exprimer !), la fille Danielle qui a osé s'enticher d'un noir (mort d'ailleurs, ben oui ça faisait tâche) a elle aussi été privée de langue, la pauvre.. Bree qui buvait et à l'occasion se faisait plaisir sur la table de la cuisine ne sait plus que faire de grands yeux et dire béni oui-oui à un non moins abruti de première qui à part -apparemment- être passé par la case psychiatrie, n'est pas très intéressant... La pulpeuse Eddie croqueuse d'hommes est devenue une sainte-nitouche au chevet d'un amnésique (pratique pour oublier l'histoire de Zach, enfant ô combien problématique, mais tellement problématique qu'on l'a aussi supprimé !) et affublée d'un neveu sorti de nulle part... Carlos, le latino sanguin dont Gabrielle craignait le moindre faux pas est devenu aussi menaçant qu'un lapin-nain, passant ses journées à s'empiffrer et a apparemment subi une castration chimique. Toutes ces femmes fortes, indépendantes et garces de la saison 1 se retrouvent à présent en quête obessionnelle d'un foyer (message sous-entendu: seul un foyer judéo-chrétien fait foi et assure un bonheur possible, Eddie, Susan, Bree, Gaby : hop, toutes à la recherche du foyer parfait, ça a bien changé depuis les débuts !)<br /> <br /> Bon j'arrête là ma logorrhée, mon résumé est celui-ci : Desperate Housewives, c'est comme la clope. On aime d'abord intensément les premiers moments, se délectant de chaque bouffée et attendant avec impatience la prochaine cigarette. Ensuite, drogué par la nicotine, on continue à consommer, mais sans plaisir, simplement pour essayer en vain de retrouver les premières joies, mais n'y parvenant pas, malgré parfois des moments où une clope est meilleure que l'autre, et finakement, on arrête parce qu'on est écoeuré, et on y trouve plus aucun plaisir, au contraire on a peur de ses effets négatifs. J'espère uniquement que cette dernière phase ne se produira pas pour la suite des Desperate... L'espoir fait vivre...
S
Tu es un téléspectateur complexe.<br /> <br /> Dès qu'une suspiçion de pédophilie dans FBI se pointe, tu hurles au scandale "encore un pédophile".<br /> Et là, tu pleures presque parce que le pédophile quitte la série ?<br /> <br /> Complexe, complexe ...
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