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Critik en séries
12 novembre 2006

FBI portés disparus : 4.11 Le sang versé

ec00103L’histoire du disparu était bonne et bien menée mais le problème c’est que c’est du déjà vu. Un secouriste nommé Cole disparaît dans le but de sauver un jeune garçon qui est en passe de gâcher sa vie en intégrant un gang. Et là tout y passe, on a le jeune gars prometteur, le gentil secouriste qui s’en est sorti malgré un milieu social difficile, le vilain pas beau du gars qui est un ancien ami d’enfance de Cole, forcément le secouriste est un ancien membre du gang qui lui aussi à un jour tué quelqu’un mais qui le regrette profondément et cerise sur le gâteau c’est Cole qui a tué le fils du pasteur qui l’avait remis sur le droit chemin. Rien que ça. Il me semble que Without a trace a déjà traité ce type de sujet " gangsta " dans au moins un épisode si pas dans deux. Idem pour d’autres séries cop show comme les franchises les experts (CSI) et New-York (Law & order) et l’un des rares épisodes de The shield que j’ai vu en parlait aussi. Rien de nouveau comme je le soulignais. Bien entendu pour que ça donne encore mieux c’est Danny qui gère le gros de l’affaire car c’est un latino au passé trouble lui aussi et à la fin c’est le même Danny fait sa petite leçon de morale au petit Trevor et lui donne sa carte en lui disant qu’il peut l’appeler jour et nuit en cas de problème. Tiens, j’y pense, ce serait bien d’avoir une suite à cette histoire dans quelques temps mais j’en doute. Pour continuer sur Danny, je peux aussi dire qu’il agit bizarrement avec Jack en le prenant dans ses bras pour lui présenter ses condoléances, même Jack semble surpris par cette attitude. Après Sam, est ce que ce serait au tour de Danny de subir une lobotomie ? Le prochain sur la liste est sans doute Martin, sa couleur de cheveux a déjà changé. Au départ Martin était blond, et bien dans cet épisode il arbore fièrement une horrible tignasse brun/ roux. Sam n’apparaît qu’après ¼ d’heure dans l’épisode et Vivian reste tranquille au bureau vu qu’elle remplace toujours Jack qui doit s’occuper de l’enterrement de son père. En vérité, il s’occupe plus de sa nouvelle copine Anne Cassidy qui est de retour. Une romance sortie de nulle part démarre entre eux. Leur premier baiser tombe comme un cheveu dans la soupe et Anthony Lapaglia se semble même pas très à l’aise. Les scènes romantiques ce n’est visiblement pas son fort. Ce qui sauve cet épisode c’est notre disparu qui est sympathique, on sent que c’est un idéaliste, qu’il voudrait sauver le monde entier, d’où son travail de secouriste et vu son passé on comprend aussi toute la culpabilité qui le ronge malgré le temps qui passe. En sauvant des vies grâce à sa profession, il essaye de racheter celle qu’il a pris. C’est bien mené, bien maîtrisé, on aborde des bons thèmes comme les problèmes sociaux à Harlem où selon Trevor la seule façon de s’en sortir c’est d’intégrer le gang pendant que Cole, lui, se démène pour lui prouver le contraire. Le choix de vie est aussi au centre de l’épisode et le changement de direction de Cole et à la fin de Trevor montre que tout n’est pas écrit d’avance. Mais le problème comme je l’ai dit c’est que le sujet est pas nouveau même s’il est bien abordé.

Bilan : S’il fallait mettre une note je serai bien embêté. Je pourrai mettre 6/10 car c’est du déjà mais je pourrai aussi mettre 7/10 car l’intrigue du disparu était intéressante à suivre. Par contre j’ai l’impression que l’intrigue indépendante de Jack était un peu forcée, comme si on avait obligé le scénariste a écrire des scènes qu’il n’a pas envie de raconter. On sent aussi depuis quelques épisodes un Anthony Lapaglia fatigué qui semble s’ennuyer dans son personnage. A moins que ce ne soit Jack qui en ait marre de son boulot et de sa vie mais là le timing serait mauvais car son coup de blues avec son divorce,… c’était il y a un an.

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