Grey's anatomy : 2.26 Rester ou fuir

L’épisode commence très fort et ne relâche pas une seule seconde grâce notamment à une réalisation rythmée et une bande son qui permet d’encore plus faire monter la sauce même si elle est tout de même un peu trop omniprésente. La pression va jusqu’à atteindre son paroxysme dans la dernière partie où la tension n’aura jamais été aussi forte. L’atmosphère se détend malgré tout à certains moments par quelques bons mots ou mimiques de la part de Bailey ou de Cristina.

Burke : L’épisode commence là où il s’est arrêté avec Bailey qui apporte les premiers soins à Burke sur le parking de l’hôpital. La mise en scène est particulièrement soignée quand on voit la scène à travers le regard de Burke. J’ai bien aimé que l’on voit tout le respect et l’amitié qu’il y a entre Sheperd et Burke, autrefois de simples rivaux, ils sont aujourd’hui plus que lié. La scène de confession entre Sheperd et Weber est à ce titre éloquente. Même si je ne suis pas aussi certain que Weber sur le côté si honorable de Derek. C’est facile, mais j’aime bien le parallèle entre Weber, Sheperd et les Grey mère et fille. L’histoire se répète à nouveau J’ai été un peu déçu par l’attitude de Cristina, du moins au début, car l’on comprend qu’elle se sent beaucoup trop impliquée et elle a du mal à gérer ses propres sentiments. Elle préfère fuir plutôt que s’affronter la situation et cela à deux reprises. La première fois, c’est quand Burke lui demande de décider ce qu’il doit faire, la deuxième fois c’est carrément dans la salle d’opération où elle est incapable d’aider Burke et de faire son travail et cela la paralyse littéralement.

Addison : Dans la première partie, Addison est assez présente pour ensuite s’évaporer dans la nature. Elle doit prendre en charge Camille, la nièce du docteur Weber qui s’est évanouie en plein rapport sexuels lors du bal de promo (le timing de la série est donc le même le temps réel, on est au environ du mois de mai/ juin). Malheureusement Addison a de mauvaises nouvelles, Camille est en rechute de son cancer des ovaires et se meurt. La confrontation entre Richard et sa femme est très intense quand celle ci lui dit ses 4 vérités en face et je dois dire qu’elle n’a pas tort. Elle a fait beaucoup de sacrifice dans sa vie et dans son couple et forcément à un moment on atteint le point de rupture. Il reste à voir ce que fera Weber, fera il un pas vers sa femme ou le divorce sonne t’il à son porte ?

Deny : Son état s’aggrave et je dois dire que j’ai préféré l’intrigue dans cet épisode plutôt que dans le précédent. Izzie est moins hystérique mais je commence à trouver Deny vraiment boulet. Ça fait un paquet d’épisodes qu’il est mourrant et il est toujours là ça commence à faire long. On le sent lui même paniquer et sa demande en mariage me semble plus être un délire ou quelque chose à quoi se raccrocher alors qu’il croit qu’il va y passer. Nos internes jouent leur carrière et on les sent complètement dépassé par moments. Heureusement Bailey est là pour remettre un peu d’ordre dans tout cela. On voit néanmoins qu’elle tient à ses internes vu qu’elle les protége de Weber en lui donnant le moins d’info possible, tout en restant dans le domaine de l’hypothèse. Alex fait un geste envers Deny et Izzie en demande au docteur Hahn de se joindre à l’opération de Deny vu que Burke est hors service. Katherine Heigl nous offre à nouveau une performance très intense et on nous montre une Izzie plus forte et déterminée que jamais qui tient tête à Bailey.

Georges et Meredith : Ils font le point sur l’état de leur relation et on a enfin la vraie raison de la colère de Georges. S’il en veut à Meredith, il s’en veut aussi car il savait très bien que ce n’était qu’une nuit, que Meredith ne ressentait pas ce qu’il ressentait. Mais je dirai que ça a permis de crever l’abcès et d’en finir avec cet amour à sens unique. Je trouve tout de même que ça n’en rend pas Meredith moins coupable car c’est elle qui avait initié l’acte cette nuit là. Ils se sont peut être utilisé l’un et l’autre mais on ne peut nier que c’est Georges qui a le plus souffert dans cette histoire. Meredith ayant l’habitude des coups foireux d’un soir.

La double opération : La fin de l’épisode est très intense et la réalisation est une fois de plus très soignée en croisant les deux opérations afin de faire encore plus monter la pression. En plus, le fait de terminer l’épisode en plein action entraîne une énorme frustration. Après un tel cliffhanger, impossible de ne pas vouloir voir d’urgences la suite. Burke va t’il bouger la main droite, le cœur de Deny va t’il battre ? Vraiment injuste de nous couper à un tel moment critique, même si c’est aussi très futé.