Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Critik en séries
1 octobre 2006

FBI portés disparus : 4.05 Traditions

01Il s’appelle Jin, elle s’appelle Sun et ils sont Coréens. Et non, nous ne nous trouvons pas dans Lost les disparus mais dans FBI portés disparus. Les Jin et Sun de l’histoire sont frères et sœurs et Sun qui préfère se faire appeler Wendy essaye tant bien que mal de se défaire de l’emprise familiale pleine de tradition comme nous le dit le titre de l’épisode. Finalement un peu comme la Sun de Lost qui rêve de quitter le monde de violence de la maffia dans lequel trempe son père et son mari. Nous avons droit cette semaine a un bon épisode qui nous offre une belle brochette de personnages et une plongée dans cette famille immigrée aux Etats Unis mais dont les traditions et règles de vie sont toujours encrées dans le pays d’origine. Il est vrai que le sujet n’est pas nouveau, on en parle dans Lost, dans Gilmore girls aussi grâce à la relation de Lane et de sa mère la très drôle madame Kim mais néanmoins Trace arrive à nous passionner par cette histoire qui met également l’accent sur les dangers d’Internet. On nous montre très bien que les rencontres par Internet peuvent mal tourner et c’est surtout autour de ces rendez vous que tourne nos enquêteurs. J’ai bien aimé cette partie avec les flash backs sur Wendy et ses différentes rencontres où on la sent déboussolées, prêtes à tout pour s’éloigner de son univers familial quitte à limite se prostituer et passer dans le sado maso. Le gars qui arrive par la fenêtre durant la perquisition de Dany et Elena m’a fait marrer car on ne s’y attend pas du tout, le mec sort de nulle part et j’aime bien être surpris de la sorte. La série renoue aussi avec la tradition des fausses pistes. La plus grande partie de l’enquête se déroule sur le milieu des rencontres Internet jusqu’à la résolution qui retourne l’intrigue à 180 degrés. La solution est souvent la plus simple et se trouve du côté du quotidien de Wendy et en particulier du frère. L’épisode était classé en " -10 " sur la Deux. Pourtant elle ne comporte pas de scènes chocs mis à part la scène au lit avec l’avocat qu’elle taille au couteau. L’avertissement vient sans doute de l’aspect internet où les plus jeunes peuvent être influencés mais je trouve que justement l’intrigue peut pousser au débat en famille et montrer aux jeunes tout le danger que peut constituer le web et les rencontres faites grâce à celui ci. A nouveau la série se fait éducative tout en dressant un portrait multi facettes de notre société multiculturelle. L’envie de liberté de Wendy n’est pas non plus un problème purement asiatique mais également un cas de figure rencontré par beaucoup de jeunes immigrés de la deuxième ou troisième génération, tiraillé entre les traditions familiales et la vie à l’occidentale plus libérée et festive du pays dans lequel ils vivent. Du côté de nos désormais 6 enquêteurs, ceux ci se partagent le temps d’antenne et du coup on a l’impression de ne plus les voir car on ne fait que les croiser au détour d’un couloir et je dois dire que c’est un peu dommage car je les aime tous. Elena fait déjà partie de la bande, même si ses rapports restent toujours assez formel avec Jack. Par contre, je suis en train de me dire qu’il ne s’est rien passé entre Dany et Elena. Sexuellement parlant je veux dire mais vu la remarque de l’agent Delgado dans son premier épisode, il s’est tout de même passé quelque chose entre eux deux, reste à savoir quoi. Martin n’a plus sa canne à la Charlie Chaplin et lui et Sam agissent comme s’il n’y avait jamais rien eu entre eux. Vivian, elle, semble complètement rétablie de son problème cardiaque. Dommage d’évacuer de la sorte toute les intrigues personnelles que la saison 3 avait su parfaitement mettre en place pour établir un nouvel équilibre dans la série.

Publicité
Commentaires
S
... je crois que la classification -10 est devenu automatique, comme sur RTL TVI qui ne se fait jamais chier à changer la classification, peu importe qu'on voit une décapitation lente ou rien du tout, c'est -10 basta.
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité