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Critik en séries
6 septembre 2006

Six feet under : 5.09 Ecosystème

six_feet_underDifficile de dire quelque chose après cet épisode même si je le regarde pour la deuxième fois afin d’écrire cette review. Tout ce que je peux dire c'est que c'est du très très grand six feet under. La série repousse une fois de plus les limites de la qualité en tant que drame famillial et atteint une fois de plus la perfection. Ce qui m’a d’abord frappé c’est le réalisme des scènes à l’hôpital avec l’attente insoutenable des proches de Nate, la présence dérangeante de Maggie et l’absence de Ruth qui se ressent également. La plus affectée semble être Claire, du moins c’est elle qui montre le plus son ressenti et c’est bien dans la nature du personnage. J’ai été touché par l’attitude de Ted qui est toujours resté à ses côtés. Aurait elle trouvé le bon alors qu’il est si différent d’elle ? Brenda reste digne malgré la situation dans laquelle elle se trouve. Je pensais qu’elle se serait défoulée sur Maggie. Elle reste très froide par contre avec Maggie et elle a bien raison. J’ai particulièrement aimé la scène à propos des enfants entre David et Brenda au sujet des enfants. On souffle le chaud et le froid sur la santé de Nate, on se dit qu’il va se remettre et que cet accident va le rapprocher de Brenda et finalement rien ne se passe comme on l'aurait pensé. Il préfère se séparer de Brenda et envisage même la vie avec Maggie avant de mourir. J’ai particulièrement aimé les scènes où Nate imagine sa conversation avec Maggie puis avec Brenda. Là aussi malgré le côté rêve, ça fait très réaliste. Nate n’est finalement pas quelqu’un de si bien que ça, un être humain avec ses qualités et ses faiblesses. Les seuls moments de répit viennent avec l’aventure de Ruth dans la nature avec Hiram. Sa rencontre avec les asiatiques m’a bien fait rire surtout le passage dans le bus où elle explique sa vie. Ça m’a un peu fait penser à Friends quand Rachel est dans l’avion pour Londres et qu’elle se confie à un certain Hugh Laurie, notre futur docteur House. Vanessa s’ouvre enfin à Rico en crevant enfin l’abcès sur ce qu’elle ressent. Ça fait un peu redite de l’épisode précédent. Je reste sous le choc de la mort de Nate et le générique de fin sans musique qui s’en suit renforce encore plus celui ci. C’est à la fois irréel et aussi terriblement réaliste. Une page se tourne et je me dis que la fin de la série risque d’être très sombre, triste et déprimant mais ça donnera sans aucun doute du très très grand 6 feet under.

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