Révélations : 5e partie

Un cinquième épisode en partie décevant cette semaine pour Révélations. La série se laisse aller à plus de facilité dans ses intrigues et privilégie la forme plutôt que le fond.

Haden : Tel Michael Scofield dans Prison break, il prépare son évasion avec la subtilité d’un éléphant et on multiplie les facilités et les incohérences. Peut être est ce une manière de décrédibiliser les satanistes qui étaient particulièrement bien mis en valeur dans les précédentes parties. Ainsi, je me demande comment Haden peut prêcher ainsi en toute liberté dans la prison. Autre facilité, le gardien qu’il arrive à embrigader dans sa milice satanique. On frôle même le ridicule avec les baptêmes. Par contre l’exécution des gardiens de la prison était une scène très intense et même très dur. Forcément Haden se fait la belle à la fin et nous rappelle deux secondes après Massey et Josepha que oui , il a formé l’armée de satan.

Massey et sœur Josepha : C’est toujours un plaisir de retrouver ce bruxellois de Patrick Bauchau, toujours aussi énigmatique de rôle en rôle. Nos trois compères découvrent le caveau de Bugenhagen. Dommage que l’incendie se produise car jusque là tout allait bien. On se serait cru dans une malédiction égyptienne et c’était un peu trop couru d’avance. Il était certain qu’ils allaient sortir avec le bon bouquin sur la naissance de l’antéchrist. La couverture écrite en français m’a fait bien rire. Une nouvelle pique américaine à l'intention de leurs amis français. Massey reprend espoir même si tout les éléments sont contre eux. On remarque aussi la présence des chats des satan mais là j’ai trouvé cela un peu lourd de toujours insister sur ce point.

Le couvent : Là je dois dire que c’est très osé de montrer à l’écran une bonne sœur qui euthanasie un enfant. Certes c’est de la fiction mais le geste est fort et encore plus dans les paroles de la sœur. Par contre le commando armée qui débarque pour s’emparer d’Olivia, c’était plutôt moyen. On sort la grosse artillerie alors que la série nous avait habitué à un climat plus feutré, calme et mystique. Mais le parrallèle entre la vision de la soeur et de Massey était très joli, de belles images.

Henry : On le voit très peu mais comme je l’avais pensé il est en train de rejoindre le côté obscure. Le thème de la soumission est bien interprété et montre bien comment ce genre de secte peu briser les gens.

Bilan : Il y a tout de même du relâchement alors que l’on approche de la résolution finale. Je comprend pourquoi on en a fait une mini série, le thème se serait sans doute très vite essoufflé avec une série au format plus classique. Je peux aussi déplorer la sous exploitation du génial John Rhys Davies.