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Critik en séries
4 juillet 2006

Boston Legal : 1.05 Reflet dans un oeil de verre

J'ai accroché à Ally McBeal, Law & order et The practice mais là Boston Legal, ça ne passe pas et je ne sais pas si je vais encore continuer longtemps car plus ça passe et plus ça ne me plait pas. Comme dans les 4 derniers épisodes, William Shatner est caricatural, dire qu'on lui donne des prix pour ce rôle c'est un comble. Après sortir des "Danny Crane", le mot d'ordre cette semaine c'est "gros dossier". C'est exaspérant. Spader ne s'en sort pas mieux avec un personnage détestable mais pas détestable comme pouvait l'être Bobby Donnell pour ses prises de positions parfois dures et douteuses mais là détestable en lui même. Comme le dit Tara, il y a le méchant Alan et à la fin l'entendre sortir ses méchancetés à tout le monde ça devient lourd. Tiens, parlant de Tara on la resort de son placard et elle a droit à de vraies scènes à l'écran et on sort de nulle part une pseudo attirance d'Alan pour elle. C'était peut être le cas dans The practice je n'en sais rien, mais là on est dans une autre série alors il faudrait un minimum d'introduction pour que ce soit crédible. Le teaser est sans intérêt et sans connexion avec le reste de l'histoire. Juste là pour mettre un peu de loufoquerie et voir Tara et Alan en Robin et Batman. L'un des seuls points positifs c'est que l'ensemble du casting est pour la première fois complètement exploité même si Brad fait office cette semaine de plante verte. Cela n'empêche pas les affaires plaidées au tribunal de ne pas être vraiment intéressantes, encore plus quand on connaît l'issue. Le coup de l'oeil de verre était censé être loufoque et marrant, oui c'était censé l'être mais ça ne l'est pas du tout. Davis E. Kelley a écrit bien mieux que ça dans Ally McBeal. Le procès avec Lorie aurait pu être bien mais il n'est traité qu'en surface. Dommage car le thème de la vengeance de l'éternelle victime était une bonne idée mais pas du tout bien exploitée ici. En plus l'acteur (en plus jeune) avait un petit air de Jimmy "le rien" Berlutti, Boston Legal aurait bien besoin d'un personnage comme Berlutti, que de soupir.

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