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Critik en séries
28 mai 2006

Everwood : 3.17 Les jouets du destin

317fate11bisCe "Fate accomplis" mais donc un terme à un insoutenable suspense qui était au moins aussi intense que celui du final de la saison 1 concernant Colin.

 Ce qui se passe à New York est tout simplement irréprochable, ce qui se passe à Everwood un peu moins mais contenu des enjeux différents des intrigues ça se comprend. D’un côté comme de l’autre il est en tout cas question de la relation père/fils, si chère à la série.

Le dernier épisode nous avait laissé avec toute nos questions et celles ci trouvent finalement des réponses. Madison a t'elle avorté, perdu le bébé ou se serait elle fait écraser (par Andy) juste avant son rendez vous avec Ephram ? Rien de tout cela car c'est la solution la plus osée qui a été choisie. Oui, Madison a eu son enfant, oui c'est un garçon et oui il a été adopté. Pour une série familiale, faire de son jeune héros un père il fallait le faire et Everwood la fait. C'est là la première surprise que j'ai eu. Deuxième chose que je n'avais pas du tout vu venir c'est qu'Ephram se fâche avec Madison et la blâme autant (si pas plus) que son père. Troisième surprise, comme Amy je voyais la rupture arriver mais alors là vraiment beaucoup. Au final rien, le couple Ephram/Amy est plus uni que jamais et Ephram demande même à Amy de l'aide, cette scène finale est particulièrement touchante. Bref on n'est sans doute pas au bout de nos surprises.

Plus classique, les scènes entre Ephram et Madison avec Lancaster et Smith impeccables, touchantes, bouleversantes. Mais ça on s'y attendait de toute façon. Elles font néanmoins leur effet. La fameuse confrontation Andy/Ephram est aussi à la hauteur de mes attentes avec un Gregory Smith que j’ai rarement vu aussi intense. Les deux autres scènes entre père et fils sont plus une colère froide et c'est là que ça fait le plus mal. Andy avait mis du temps à obtenir la confiance de son fils, maintenant c'est un gouffre aussi énorme que le grand canyon qui les séparent.

Du côté de la ville d'Everwood. On a une belle petite intrigue médicale avec Harrold. Certes, ce n'est pas révolutionnaire mais c'est agréable à regarder. Même s'il est médecin, on voit rarement Harrold dans des intrigues purement médicales, c'est donc l'occasion de voir un médecin particulièrement humain. L'intrigue de ce père et de ce fils est bien menée et on évite à happy end qui renforce la tristesse de celle ci. La mort d'un fils permet d'en rapprocher un autre de son père (Bright et Harrold), faisant bien sûr écho à une autre intrigue père, fils, les Brown cette fois.

Conclusion : Everwood est toujours aussi alors que l’on approche de la fin de la saison, c’est très encourageant tout ça.

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