Grey's anatomy : 1.05 Cas de conscience

Cette semaine, un épisode un peu moyen pour Grey. Mais moyen ne veut pas dire mauvais loin de là, juste moyen dans le sens où j’ai moins accroché. Etrange finalement car il se passe pas mal de trucs dans cet épisode. Déjà j’ai trouvé que pour une fois les monologues de Meredith sur les responsabilités et l’âge adulte avaient un sens et voulaient dire quelque chose. Ensuite les choses bougent très vite et instaurent une nouvelle dynamique au niveau des relations entre les personnages. Meredith et Derek nous remettent le couvert, dans la voiture de Derek en plus et pour couronner le tout, surpris par le tyran. Excellent. Deuxième chose plus inattendue cette fois c’est le rapprochement vitesse grand V entre Burke et Yang. Autrement dit Christina et Preston. Au moins on ne perd pas de temps à mettre 107 ans pour qu’ils sortent ensemble. Un petit café, quelques regards et puis voilà. En regardant en arrière, la scène près de l’escalier dans le dernier épisode était un début de rapprochement mais disons au niveau professionnel. Là Christina se laisse aller et je dois dire que ça me plait beaucoup. Je me demande comment ils vont évoluer, vivement la suite ! ! ! Isy est un peu moins au centre même si c’est elle la responsable de la fête monstrueuse chez Meredith. Fête à laquelle elle ne participera même pas. Les retrouvailles avec son petit ami sont très réalistes. Leur vie a changé et ils ne sont plus sur la même longueur d’ondes. ça me fait penser à des amis avec qui on était super pote et qu’on perd de vue. Quand on les revoit 5, 6 ans plus tard, on a changé, plus les mêmes aspirations,… c’est triste mais c’est réaliste. Une très bonne intrigue finalement. Pour la fête, j’ai adoré la tête de Meredith quand elle voit tout les gens et qu’elle dit qu’elle va tuer Isy. On évite par contre l’ultra cliché de couper l’électricité et de renvoyer tout le monde chez soit. Au contraire, Meredith se laisse aller. Elle a bien raison car elle avait besoin de décompresser après une semaine qu’on pourrait qualifier de merde. La fatigue se lit littéralement sur le visage d’Ellen Pompeo, du grand travail. L’intrigue sur la mère de Meredith se poursuit avec cette histoire de procuration et j’ai trouvé cela très triste de devoir attendre qu’elle soit lucide pour qu’elle signe les papiers,… La déchéance d’une grande dame visiblement. Très belle scène quand Meredith s’énerve un peu et lui demande de se concentrer, on la sent impuissante face à tout cela.

Du côté des cas médicaux, ils sont presque secondaires je dirai. On a Isy et les gaz de son patient, encore une fois un truc très réaliste de la pratique médicale, cette histoire de cœur avec Meredith qui lui vaudra un mois de mise à l’épreuve et bien sûr cette histoire de champ stérile qu’on retrouve dans le corps d’une patiente. Je me demande tout de même si Burke sera sanctionné pour ça car c’est quelque chose d’assez grave je trouve. Cela facilitera peut être la promotion pour Sheperd à la place de Burke qui sait. Le discours de Burke sur la pratique de la médecine et des erreurs médicales est néanmoins très bien formulé. La médecine est en fait une suite d’essais et d’erreurs et le risque qu’un procès tombe sur le dos des médecins a chaque instant ne les encouragent pas à prendre des risques, risques qui peuvent sauver des vies. A côté, il y a aussi des erreurs de commises mais les médecins sont des humains, pas des machines ou des super héros.

Dernier point, j’aimerai revenir sur Alex, je n’aime pas du tout ce type. Mais là où Grey montre toute sa force c’est que même si je n’aime pas Alex, il n’est ni un vrai méchant, ni un boulet et ça je dois dire que c’est incroyable. Voilà un personnage que je peux ne pas aimer sans pour autant me foutre de sa gueule ni le trouver détestable. Surtout que je me dis que tôt ou tard, on le rendra sans doute plus intéressant et attachant. Pourquoi pas en love interest d’Isy. Je vous jure quand ils parlaient ensemble avant qu’Isy aille rejoindre son copain, j’ai vraiment l’impression qu’il y avait tout de même un petit truc entre eux.

Bilan : Oui, à me relire là c’est en fin de compte pas si moyen que ça. C’est même très bien mais j’ai trouvé l’ensemble moins sympa que d’habitude, allez savoir pourquoi.